Le dernier sujet de débat est le Forum économique du Qatar (QEF). Ce travail portera sur le concept « d’autonomisation des jeunes » et sur les problèmes clés qui empêchent les jeunes de devenir financièrement indépendants et de sortir de la pauvreté dans la région. À la clôture du forum, nous discuterons des conséquences de la numérisation croissante et de l’intelligence artificielle que nous observons sous différents aspects. Même si nous aborderons à la fois les aspects positifs et négatifs, la discussion sera au centre des préoccupations.

Relever les défis de l’emploi

Lors d'une session importante comme le forum, les intervenants ont abordé l'impact des statuts technologiques modernes, tels que ceux incluant l'intelligence artificielle, sur les futures possibilités d'emploi. Alors que le nombre de diplômés universitaires augmente chaque année, la séance a discuté des façons dont le marché du travail pourrait être adapté et l'intégration des nouveaux arrivants en intégrant les défis de l'évolution technologique et des demandes à long terme dans les industries.

La présidente du conseil d'administration de la Fondation INJAZ Al-Arab, Cheikha Hanadi Nasser Al-Thani, a évoqué la pénurie prolongée de personnel dans la région. Elle a souligné la nécessité d'efforts de collaboration aux niveaux public et privé pour créer des opportunités d'emploi pour les jeunes. Cette question est donc considérée comme cruciale pour atténuer les taux de chômage inacceptablement élevés parmi la population jeune.

Le rôle de la Fondation INJAZ Al-Arab

Cela fait 20 ans qu'INJAZ Al-Arab a été fondée en 1999 et a ensuite été reconnue mondialement par « Junior Achievement Worldwide » en 2004. Ce n'est donc pas un hasard si l'organisation s'est imposée comme une plateforme indispensable pour améliorer la vie des gens. des jeunes de toute la région. Le travail de la fondation leur a permis de travailler avec plusieurs parties prenantes pour offrir des opportunités pratiques et d’emploi dont les jeunes peuvent bénéficier.

Pour Sa Majesté Cheikha Hanadi Al-Thanien, il ne faut pas oublier que le secteur des services publics est un gros employeur de jeunes dans la région. Ils doivent néanmoins introduire du travail pour les jeunes dans des projets innovants afin d’attirer les efforts de la jeune génération. Elle a souligné que les pays du CCG représentent les deux tiers des opportunités d'emploi provenant des emplois publics. Ce modèle doit être modulé pour garantir la durabilité de la croissance de l’emploi. La session du Forum économique du Qatar a souligné l'importance de l'éducation dans la préparation des jeunes au marché du travail. Des programmes éducatifs plus développés et plus importants, adaptés aux exigences du marché du travail, garantissent que les étudiants peuvent utiliser les compétences nécessaires pour devenir des employés performants. 

L’inclusion de l’IA dans les programmes éducatifs a été évoquée comme un moyen d’intensifier le processus d’apprentissage et ses résultats. Sa Majesté a souligné que les plans éducatifs doivent être conformes à la demande énergétique émergente et aux secteurs d'emploi qui fonctionnent grâce à la technologie. L’intégration des nouvelles technologies ne se limite pas à leur simple intégration dans les objectifs et les méthodes d’enseignement actuels ; il s'agit également d'apprendre des techniques permettant de répondre aux besoins changeants du marché du travail.

Autonomiser les jeunes grâce à la technologie

Le sommet s'est terminé sur cette note : ces technologies peuvent créer un meilleur espace de travail pour les salariés, ce qui peut à son tour transformer les marchés du travail. En utilisant ces technologies, les pays de la région ont la possibilité d’exploiter les jeunes compétences des individus tout en créant la main-d’œuvre plus dynamique et innovante de demain.

Les discours au Forum économique du Qatar résument un accord établi concernant la question de la résolution des problèmes actuels et la création de méthodes pour une gestion réussie de ces questions. À mesure que le monde passe entièrement au numérique, il y aura peu de différence entre les pays qui seront suffisamment qualifiés pour modifier leurs stratégies d’éducation et d’emploi et ceux qui ne le seront pas. Les nations façonneront leur identité future au niveau de leur détermination à l’ère numérique. Plutôt que de considérer la crise comme un revers pour le développement, la région devrait la considérer comme une occasion d’investir dans la jeunesse, d’explorer le capital humain existant et d’adopter la quatrième révolution industrielle.