YEREVAN (CoinChapter.com) — Le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) d'Elon Musk gagne en traction alors que des figures clés dirigent les efforts de recrutement. Steve Davis, président de Boring Co., et Michael Kratsios, ancien directeur de la technologie des États-Unis, dirigent le processus d'embauche. Selon des sources, ils se concentrent sur l'attraction d'ingénieurs logiciels spécialisés en intelligence artificielle. Jusqu'à présent, 10 personnes ont été embauchées pour rejoindre l'équipe de DOGE.
DOGE, introduit par Musk lors de la campagne de Trump, vise à réduire les dépenses gouvernementales et à réduire les opérations fédérales. Avec le soutien du président élu Donald Trump et de Vivek Ramaswamy, l'initiative opère depuis des bureaux loués par SpaceX à Washington, D.C., à quatre blocs de la Maison Blanche.
Récemment, Elon Musk et Vivek Ramaswamy ont parlé au GOP de la Chambre. Le financement et la structure de DOGE en discussion
Le cadre organisationnel de DOGE reste en cours d'examen. Musk et Ramaswamy explorent la possibilité d'établir DOGE en tant qu'entité 501(c)(3). Cette configuration pourrait prendre la forme d'une œuvre caritative publique, qui nécessiterait un soutien diversifié des donateurs, ou d'une fondation privée, qui entraîne des restrictions supplémentaires.
Une alternative à l'étude consiste à former DOGE en tant que comité consultatif fédéral par le biais d'un décret exécutif de Trump. Cependant, de tels comités nécessitent le respect des règles d'éthique et de transparence, et ils dépendent du financement des contribuables. Cette approche pourrait contredire l'objectif principal de DOGE de réduction des coûts.
La source de financement des salaires du personnel de DOGE n'a pas été divulguée. Cependant, l'utilisation des bureaux de SpaceX suggère que Musk contribue personnellement à certains coûts opérationnels.
DOGE vise 2 trillions de dollars de coupes budgétaires
L'initiative DOGE vise à réduire jusqu'à 2 trillions de dollars des dépenses fédérales, bien qu'il ne soit pas clair si ce chiffre s'applique annuellement ou sur une décennie. Atteindre une telle réduction nécessiterait probablement des coupes profondes dans des programmes majeurs, y compris la sécurité sociale et Medicare, ce qui pourrait provoquer d'importants débats politiques.
La Chambre des représentants a répondu aux objectifs de DOGE en formant le Sous-comité sur l'efficacité gouvernementale, dirigé par la représentante Marjorie Taylor Greene. Ce sous-comité prévoit de travailler en étroite collaboration avec DOGE pour aligner les opérations fédérales sur sa mission de réduction des coûts.
Les principaux alliés de Musk et leurs rôles dans DOGE
Steve Davis, un collaborateur de longue date de Musk et ancien ingénieur de SpaceX, a joué un rôle crucial dans le développement de DOGE. Davis a précédemment dirigé les efforts de réduction des coûts lors de l'acquisition de Twitter par Musk. Pendant ce temps, Kratsios, désormais directeur général de Scale AI, apporte une expérience significative de son mandat dans l'administration Trump.
DOGE reflète également l'influence politique croissante de Musk. Musk a contribué 238,5 millions de dollars à un comité d'action politique pro-Trump, faisant de lui le plus grand donateur unique du cycle électoral récent. Cette relation a permis à DOGE d'obtenir le soutien de Trump et de ses alliés.
Les contributions d'Elon Musk au PAC America. Source : Commission électorale fédérale Impact politique de DOGE et prochaines étapes
L'initiative DOGE a déjà fait des vagues à Washington. Musk et Ramaswamy ont utilisé X, anciennement Twitter, pour plaider en faveur de coupes budgétaires agressives. Leurs publications ont influencé les débats sur Capitol Hill, y compris les discussions sur un projet de loi de financement temporaire.
Musk souligne les problèmes d'audit du Pentagone. Source : @ElonMusk
À l'approche de l'inauguration de Trump, DOGE continue de prendre de l'ampleur. Avec son accent sur les dépenses fédérales et l'efficacité opérationnelle, l'initiative est prête à jouer un rôle significatif dans la définition des politiques de la prochaine administration.