Ce fut une bonne semaine pour Bitcoin et son statut aux yeux des sociétés fédérales d’assurance des dépôts. (Eh bien, voilà une phrase étrange que je n’aurais jamais pensé écrire.)
Mardi, le président de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) américaine, une organisation anti-cryptomonnaies, Martin Gruenberg, a annoncé qu'il démissionnerait en janvier.
Et hier, Heritage Falodun, PDG de DigiOats, la principale plateforme d'éducation et de conseil sur Bitcoin au Nigeria, a informé les membres de la Nigeria Deposit Insurance Corporation (NDIC) des avantages du bitcoin et d'autres actifs numériques.
Falodun, un fervent partisan du Bitcoin, a dirigé un séminaire pour la NDIC intitulé « Cryptomonnaie dans l'industrie financière en évolution ».
Cette semaine, @DigiOats avec #MassCyberTech a terminé un séminaire révolutionnaire pour @NDICNigeria
sur « Cryptomonnaie dans l'industrie financière en évolution ». Nous avons exploré l'adoption du #Bitcoin, la régulation et la finance durable marquant un moment clé pour l'avenir financier du Nigeria pic.twitter.com/hpWQOqZt8L
— DigiOats
(@DigiOats) 21 novembre 2024
Dans celui-ci, il a mis en évidence les points suivants :
Le Bitcoin peut servir d'actif de réserve pour les États-nations, y compris le Nigeria
En utilisant le bitcoin (et d'autres actifs numériques), les banques peuvent réduire le temps de règlement
Le Bitcoin peut réduire les contrôles de capitaux, car il est résistant à la censure
Falodun et son équipe ont également fourni un aperçu de l'évolution de l'argent et des systèmes financiers et ont également abordé les moyens par lesquels le bitcoin et les cryptomonnaies sont déjà intégrés dans les structures financières traditionnelles dans le but de convaincre la NDIC de l'importance du Bitcoin et des cryptomonnaies.
« Le Nigeria doit adopter des réglementations équilibrées qui protègent les citoyens et favorisent l'innovation », a déclaré Falodun à Bitcoin Magazine. « En embrassant l'unicité du Bitcoin et en engageant la communauté Bitcoin, le Nigeria peut mener la révolution financière mondiale. »
Falodun sait que sans éduquer correctement les fonctionnaires gouvernementaux, le Bitcoin risque d'être mal compris et, par conséquent, mal régulé.
« J'aimerais que les régulateurs comprennent que la nature décentralisée du Bitcoin n'est pas un défaut à réguler hors existence, mais une caractéristique qui offre des opportunités sans précédent d'inclusion, de liberté économique et d'optimisation des rails financiers », a-t-il ajouté.
Je respecte les efforts de Falodun.
Avant que vous ne commenciez à m'appeler un étatiste ou un autre terme réducteur ridicule, j'aimerais vous rappeler que même des cypherpunks bien connus comme Adam Back ont dit qu'une partie de la lutte pour une plus grande adoption du Bitcoin (et le cryptage en général) comprendra l'engagement avec les gouvernements (et les tribunaux).
Les partisans du Bitcoin doivent reconnaître notre réalité politique actuelle et plaider en faveur du Bitcoin auprès de ceux qui détiennent le pouvoir s'ils veulent le voir prospérer — ou s'ils veulent au moins empêcher les gouvernements d'élaborer de mauvaises politiques autour du Bitcoin et/ou d'attaquer l'industrie.
Prenez exemple sur Falodun et faites votre part pour éduquer les fonctionnaires locaux, les membres des agences administratives au niveau des États ou même les bureaucrates au niveau fédéral sur le Bitcoin.
C'est l'une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour empêcher votre pays de prendre du retard.
Source : Bitcoin Magazine
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