Après sa démission de Binance, comment Changpeng Zhao envisage-t-il son avenir ?

Peu de temps après l’annonce de sa démission de son poste de PDG de Binance, Changpeng Zhao (CZ) a partagé ses idées sur la manière dont il envisageait son avenir. Que peut-on retenir de son communiqué ?

Changpeng Zhao revient sur son avenir pour « l’après-Binance »

Cela n’aura échappé à personne s’intéressant de près à l’écosystème des cryptomonnaies, Changpeng Zhao (CZ), PDG et fondateur de Binance, a démissionné de son poste hier soir en conséquence directe des déboires judiciaires de l’entreprise.

À la suite de ces évènements, l’intéressé a publié un long tweet dans lequel il est revenu sur la promotion de Richard Teng, son successeur, mais aussi sur la manière dont il voyait désormais son futur.

CZ a tenu à assumer ses responsabilités, en adoptant un ton bien loin du « 4 » habituel, revenant sur la difficulté de lâcher prise :

« Aujourd’hui, j’ai démissionné de mon poste de PDG de Binance. Certes, ce n’était pas facile de lâcher prise émotionnellement. Mais je sais que c’est la bonne chose à faire. J’ai fait des erreurs et je dois en assumer la responsabilité. C’est mieux pour notre communauté, pour Binance et pour moi-même. Binance n’est plus un bébé. Il est temps pour moi de le laisser marcher et courir. »

Un futur en tant qu’investisseur plutôt qu’entrepreneur ?

CZ explique aussi qu’il ne se voit pas reprendre un poste de PDG de startup. Bien sûr, il s’agit aussi de replacer les éléments dans leur contexte en soulignant que compte tenu de la pression que doit subir l’entrepreneur actuellement, son discours pourrait évoluer dans les mois à venir une fois la tempête passée.

Changpeng Zhao semble décidé à continuer de jouer un rôle dans l’écosystème Web3, pour se concentrer cette fois-ci sur le pilier de l’investissement :

« Après cela, je pense actuellement que je ferai probablement des investissements passifs, en tant que détenteur minoritaire de tokens/actions dans des startups dans les domaines de la blockchain/Web3/DeFi, de l’IA et de la biotechnologie.