L'action de la province fait suite à d'autres accusations de l'Espagne et du Portugal.

Le gouvernement de la province de Buenos Aires (la plus grande ville d’Argentine) a officiellement accusé Worldcoin de violer les lois sur la consommation en utilisant des « clauses abusives » dans son contrat d’utilisation.

Selon l’avis, l’accord prétendument injuste de Worldcoin lui a permis d’interrompre le service sans fournir de réparations ni d’indemnisation.

Le gouvernement provincial affirme également que Worldcoin exige que les utilisateurs renoncent à leur droit de déposer une plainte collective et d'appliquer la loi des îles Caïmans aux résidents argentins.

De plus, tout litige doit être résolu par arbitrage en Californie. Il est allégué que l’application par Worldcoin de réglementations externes violait le Code civil et commercial argentin.

Problèmes d’accès des mineurs et de suppression de données

Le gouvernement provincial a décrit les conclusions d'un audit qu'il a mené sur Worldcoin et a déposé deux plaintes. Premièrement, l’entreprise n’a pas de déclaration d’âge et n’informe pas les utilisateurs que les personnes de moins de 18 ans ne peuvent pas utiliser le service. Deuxièmement, Worldcoin stocke des données privées sur les utilisateurs argentins au Brésil à l'échelle internationale.

Il a lié le problème à des informations contradictoires sur « l'utilisation, la protection et le stockage » des données biométriques faciales et oculaires collectées auprès des utilisateurs en Argentine.

Enfin, la suppression des données est un problème. Ariel Aguilar, sous-secrétaire au développement commercial et à la promotion des investissements de la province de Buenos Aires, s'est demandé si Worldcoin pourrait éliminer les données biométriques.

Si les accusations sont prouvées, Worldcoin paiera une amende pouvant aller jusqu'à 1 milliard de pesos argentins (1,2 million de dollars). Buenos Aires a déclaré que l'entreprise ne s'expose actuellement qu'à des amendes.

Controverses passées en matière de confidentialité

Les accusations portées par le gouvernement provincial contre Worldcoin font suite à des actions similaires dans l’Union européenne, l’Espagne et le Portugal ayant porté plainte contre l’entreprise. Les trois séries de frais sont quelque peu comparables car elles abordent les questions de collecte de données, de consentement des utilisateurs et de propriété des données des mineurs.

Les accusations portées par le gouvernement contre Worldcoin sont similaires aux actions de l’Union européenne, dans lesquelles l’Espagne et le Portugal ont intenté des poursuites contre l’entreprise. Les trois séries de frais sont quelque peu comparables car elles abordent des questions telles que la collecte de données auprès de mineurs et le consentement des utilisateurs à la propriété des données.

L'Espagne et le Portugal ont également imposé une interdiction de collecte de données de trois mois sur Worldcoin. Buenos Aires n'a pas décrit une telle interdiction dans son dernier avis, demandant plutôt à l'entreprise d'ajuster ses conditions pour se conformer à la réglementation en vigueur dans la région.

Au milieu de la controverse, Worldcoin a annoncé en mars que ses opérations étaient totalement légales. Il a également annoncé des améliorations en matière de transparence, une décision qui a également suscité les éloges du fondateur d'Ethereum, Vitalik Buteirn.

Worldcoin est surtout connu pour sa création par Sam Altman, PDG d'OpenAI. Altman est président de Tools for Humanity, une société qui soutient le développement de logiciels et de matériel de Worldcoin. #Worldcoin​ #消费者法律