Do Kwon, co-fondateur de Terraform Labs, se retrouve coincé dans une longue bataille juridique. Avec un procès en cours aux États-Unis et des procédures d'extradition incertaines, sa situation reste précaire. Cependant, il y a eu un développement récent : une décision de justice l’a fait passer de la prison à l’assignation à résidence.
Le désordre juridique de Kwon remonte à l’effondrement massif de TerraUSD, un désastre financier totalisant 40 milliards de dollars. Les conséquences de cette catastrophe l’ont plongé dans des ennuis encore plus graves.
Mesures juridiques à prendre en compte
Le 22 mars, la Cour suprême du Monténégro est intervenue, échangeant la peine de prison de Kwon contre une assignation à résidence. Même si cela apporte un certain soulagement, il existe des conditions strictes. Kwon est désormais soumis à la confiscation de son passeport et à des restrictions de voyage, essentiellement confinées aux frontières du Monténégro.
Les événements récents ont donné lieu à un conflit au sein du système juridique du Monténégro. Le procureur suprême a contesté l'autorité de la Haute Cour dans la gestion de l'extradition de Kwon vers les États-Unis. Ce désaccord a conduit à l'intervention de la Cour suprême elle-même, mettant sur pause le processus d'extradition et déclenchant des débats sur la compétence juridique.
Décision de la Cour suprême
Les rapports locaux révèlent que le Conseil de la Cour suprême, composé de la juge Milenka Seka Žižić en tant que présidente du conseil et des juges Ana Vuković, Zoran Šćepanović, Dr. Vesna Vučković et Seka Piletić, a mis en œuvre cette décision en citant l'article 440, paragraphe 4 du le Code de procédure pénale, qui mentionne que « la Cour suprême, compte tenu du contenu de la demande de protection juridique, peut décider de reporter ou de suspendre l'exécution d'une décision de justice définitive ».
Alors que Do Kwon est aux prises avec cette situation en ce moment. Son passage en résidence surveillée marque un tournant important dans son parcours mouvementé. Même si des incertitudes persistent, ce changement offre une certaine stabilité au milieu de la tempête de l’extradition et des complexités juridiques.
