Bayo Onanuga, conseiller spécial du président nigérian en matière d'information et de stratégie, a clarifié les informations concernant l'imposition présumée d'une amende de 10 milliards de dollars à la bourse de crypto-monnaie Binance.
Contrairement aux rapports antérieurs de la BBC, Onanuga a souligné que ces affirmations étaient le résultat de citations erronées et d'un malentendu.
Il a souligné qu'il n'y avait pas de décision définitive d'imposer une telle amende à Binance et que ses déclarations précédentes avaient été déformées.
Plus précisément, Onanuga a mentionné qu'il avait seulement discuté de la possibilité d'une amende, indiquant que rien n'était gravé dans le marbre pour l'instant.
Cette évolution intervient dans un contexte de surveillance réglementaire croissante des échanges de crypto-monnaie au Nigeria, une mesure visant à protéger l’intégrité du naira nigérian.
Binance, en réponse à la pression croissante, a cessé d'utiliser le naira dans ses services de trading peer-to-peer (P2P) à compter du 28 février.
La plateforme P2P, populaire auprès des utilisateurs nigérians depuis 2021, facilite les transactions directes entre acheteurs et vendeurs sans intermédiaire.
Ce service a gagné en popularité à la suite de l’interdiction par le gouvernement nigérian de l’industrie de la cryptographie pendant le mandat de l’ancien président Muhammadu Buhari.
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La situation est aggravée par les inquiétudes de la Banque centrale du Nigeria (CBN) concernant les « flux suspects » de fonds via les opérations nigérianes de Binance.
Le gouverneur de la CBN, Olayemi Cardoso, a rapporté qu'au cours de la seule année 2023, 26 milliards de dollars avaient été transigés via Binance à partir de sources et d'utilisateurs non vérifiés, ce qui a sonné l'alarme sur les risques financiers potentiels et la nécessité d'une surveillance stricte.
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