L'ancien PDG de FTX, Sam Bankman-Fried (SBF), risque d'être maintenu en détention alors que le tribunal rejette sa récente demande de libération sous caution, l'obligeant à attendre sa condamnation et un éventuel appel.
Dans un mandat daté du 21 novembre, la Cour d'appel a confirmé la décision de révoquer la caution de SBF, se référant à des conclusions antérieures de septembre qui confirmaient les allégations de subornation de témoins.
Lors du précédent appel en septembre, les juges de circuit ont soutenu la décision du juge Kaplan selon laquelle SBF avait tenté de falsifier des témoins, ce qui constituait la principale raison de sa détention.
Le récent refus de mise en liberté sous caution s’explique également par des inquiétudes persistantes concernant la subornation de témoins, notamment dans le contexte d’un éventuel appel.
L’équipe juridique de SBF, qui souhaitait obtenir sa libération, a plaidé en faveur d’un recours en appel pour contester sa condamnation. Cependant, le tribunal a jugé ces arguments peu convaincants, soulignant le risque persistant de subornation de témoins.
Sam Bankman-Fried est soupçonné de pouvoir manipuler les témoins, notamment s'il fait appel. Il devrait donc rester en prison dans un avenir proche. Le prononcé de la peine est prévu pour le 28 mars 2024, et aucun avis d'appel n'a encore été déposé.
Malgré le retard dans le dépôt des requêtes post-procès, la défense de SBF a obtenu une prolongation jusqu'au 1er décembre. Après cela, la défense devrait déposer ses requêtes, probablement centrées sur des demandes de nouveau procès, d'annulation ou d'annulation du verdict.
La réponse du gouvernement est attendue le 22 décembre, la défense ayant le droit de répliquer d’ici le 8 janvier 2024, façonnant ainsi la trajectoire de la bataille juridique de SBF dans les mois à venir.