Dans une tournure surprenante des événements pour la communauté Terra, Terraform Labs a déposé son bilan en vertu du chapitre 11.

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Le PDG Chris Amani dirige cette initiative stratégique, initiée le 21 janvier devant le tribunal des faillites des États-Unis pour le district du Delaware, afin de renforcer la position de l'entreprise dans le cadre d'un litige juridique en cours avec la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Utilisant les lois sur la faillite comme bouclier protecteur, Terraform Labs conteste le procès de la SEC, en s'opposant à la classification des actifs cryptographiques dans le domaine de Terra en tant que valeurs mobilières.

Audience de mise en faillite de Terraform Labs : un moment crucial

Aujourd’hui marque un tournant pour Terraform Labs, qui assiste à sa première audience de faillite aux États-Unis. Ce dépôt de bilan n’est pas une simple manœuvre juridique, mais une stratégie délibérée visant à renforcer sa défense contre les allégations de plusieurs milliards de dollars de la SEC. La possibilité de contourner l’exigence de caution généralement élevée ajoute une dimension intrigante à ce récit en cours.

Chris Amani explique que la procédure de mise en faillite pourrait alléger un fardeau financier substantiel. Le dossier met en lumière la situation financière de l’entreprise, révélant des actifs et des passifs allant de 100 à 500 millions de dollars et impliquant 100 à 199 créanciers.

La SEC a accusé Terraform Labs et son cofondateur Do Kwon d'avoir participé à une « fraude sur les titres de crypto-actifs de plusieurs milliards de dollars » liée à TerraClassicUSD et Luna. Une récente décision de justice a soutenu les allégations de la SEC, ouvrant la voie à un procès rappelant l'affaire FTX.

Dans une décision rendue en décembre par le tribunal fédéral du district sud de New York, le juge Jed Rakoff s’est rangé du côté de la SEC, affirmant que Terra avait émis des titres non enregistrés. Cette victoire juridique renforce la position de la SEC, aggravant les accusations de violation de la législation sur les valeurs mobilières.

Le défi audacieux de Terraform Labs à l’autorité de la SEC

Sans se laisser décourager par la bataille juridique, Chris Amani affirme que leur appel à venir n’est pas seulement une défense ; c’est un défi direct à l’autorité de la SEC. L’argument postule que les actifs cryptographiques de Terra ne devraient pas être classés comme des valeurs mobilières, ce qui soulève des questions sur la compétence de la SEC. Notamment, la trésorerie de la société contient environ 28 millions de dollars en Bitcoin, 7 millions de dollars en diverses cryptomonnaies et environ 87 millions de dollars en Luna.

La situation se complique encore davantage lorsque la SEC accepte de reporter le procès de Do Kwon au 25 mars, ce qui laisse le temps aux procédures d'extradition. Kwon risque une extradition potentielle vers la Corée du Sud, où il pourrait être condamné à une peine de 40 ans de prison pour des crimes présumés commis dans ce pays.

Important : veuillez noter que cet article est uniquement destiné à fournir des informations et ne doit pas être considéré comme un conseil juridique, fiscal, d’investissement, financier ou de tout autre type.



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