L’Union européenne veut contrôler la crypto

L'Union européenne introduit un nouveau système de contrôle pour les utilisateurs de crypto-monnaie. Après négociations, le Parlement européen a proposé des changements drastiques à la législation relative au contrôle des actifs de cryptomonnaies. Les autorités s’inquiètent de l’anonymat des crypto-monnaies.

On pensait qu’en utilisant la crypto, on restait anonyme… En effet, en créant Bitcoin, Satoshi Nakamoto a fait de l’anonymat et de la transparence ses paramètres de base. Vous pouvez voir presque en ligne toutes les transactions de crypto-monnaie dans le monde, mais vous ne savez pas qui les effectue. En restant à l’intérieur de la blockchain Bitcoin, vous ne pouvez pas identifier le destinataire et l’expéditeur d’une transaction particulière.

Il convient de noter ici que les services de renseignement disposent d’outils pour contrôler les transactions en cryptomonnaies, mais ceux-ci ne sont pas liés au piratage de la blockchain. Ils parviennent simplement à pénétrer dans votre ordinateur.

Dans notre réalité, le secret bancaire n’existe plus. Bien entendu, les autorités n’aiment pas l’anonymat de la crypto. Leur politique est le contrôle total de chaque individu. Ils veulent savoir ce que vous faites, ce que vous pensez, comment vous dépensez votre argent. La notion même de liberté, dans leur compréhension, ne se réfère qu'à eux, pour tous les autres, il existe un ensemble de lois, de règles et, bien sûr, de contrôle.

Le Parlement européen invite tous les fournisseurs de services d'actifs cryptographiques à vérifier chaque client dont les transactions cryptographiques dépassent 1 000 euros. Au sein de l’UE, toutes les données sur les transferts de cryptomonnaies seront accessibles aux services européens de renseignement financier.

Nous avons affaire à une tentative d’intégration de la cryptomonnaie dans le système financier fiduciaire. Est-ce que ça va marcher?

Voyons d’abord comment l’Europe pourra adopter et mettre en œuvre tous ces changements législatifs. La bureaucratie européenne pourrait bien se ranger du côté du secteur libre de la cryptographie et maintenir indéfiniment le processus décisionnel. La mise en œuvre technique de la nouvelle législation n’est pas non plus évidente, la blockchain étant trop bien protégée des interférences extérieures.