La Cour suprême autrichienne a jugé que le contrat d’affiliation et le plan de rémunération de Lyoness étaient illégaux.

La décision fait suite à une action en justice intentée par l'Association autrichienne pour l'information des consommateurs (VKI). Devant les tribunaux inférieurs autrichiens, VKI a fait valoir

47 clauses contractuelles qui faisaient partie des accords Lyconet et des soi-disant plans de rémunération Lyconet… (manquaient) de réglementations transparentes et… de clarté.

Le procès de VKI a été tranché en sa faveur. La décision de la Cour suprême réaffirme les décisions antérieures et est définitive.

Selon un communiqué de presse du 11 janvier de VKI, les clauses spécifiques de l'accord Lyoness avec lesquelles ils ont contesté étaient 3-2019, 9-2019 et 1-2021. Les clauses de rémunération comprennent les 3-2019, 9-2019 et 1-2021.

Un grand nombre de clauses contestées ont été jugées non transparentes par les tribunaux. Par exemple, des termes tels que « Unités bonus », « Unités client », « Unités de suivi », « Unités de transfert », « Ligne de vie », « Upline », « Programme d'équilibre », « Programme de carrière », « Catégorie d'équilibre » , et « Commission d’équilibre » ont été utilisés, mais leur signification spécifique reste floue.

Le premier tribunal a déjà déclaré qu'il ne s'agissait pas de termes d'usage général du langage et qu'ils étaient en eux-mêmes incompréhensibles sans autre contexte.

Ils ne sont pas non plus expliqués suffisamment clairement dans les règles et réglementations de Lyconet.

La cour d'appel a ajouté que même après une étude approfondie de l'ensemble de la réglementation, le consommateur moyen ne sait toujours pas clairement quand et dans quelle mesure il acquiert des droits et quelle rémunération.

La Cour suprême a maintenant confirmé ce point de vue.

Conformément à la décision de la Cour suprême ;

Les contrats Lyconet concernés sont invalides et les consommateurs peuvent exiger le remboursement intégral des paiements qu'ils ont effectués.

Lyoness, alias Lyconet, Cashback World et myWorld, est détenu et exploité par le ressortissant autrichien Hubert Freidl (ci-dessous).

Les tribunaux autrichiens ont déjà conclu que Lyoness était un système pyramidal. Un article connexe du 11 janvier de l'ORF, la société autrichienne de radiodiffusion, cite « plus de 400 affaires judiciaires » rien qu'en Autriche.

Malgré cela, Freidl reste un homme libre.

Freidl a demandé à Lyoness de déclarer faillite en Europe en novembre dernier. Selon les documents déposés, Lyoness a une dette de 110 millions de dollars. Il n’est pas clair s’il s’agissait d’un stratagème visant à éviter de payer les victimes et/ou à échapper à des poursuites pénales.

Freidl a abandonné son profil FaceBook en juillet 2023. Les publications de novembre 2023 sur la page Instagram de Freidl révèlent des tentatives de commercialisation de Lyoness à travers l'Asie, en particulier en Malaisie.

#CryptoScamAwareness #Lyoness #Lyconet #ponzischeme #CryptoScamExposed