Selon Cointelegraph, Anthropic AI a introduit sa fonctionnalité « Artifacts » pour les utilisateurs Claude payants et gratuits, désormais disponible sur les appareils iOS et Android. Artifacts invite automatiquement le modèle Claude AI à séparer les informations spécifiques des conversations des utilisateurs dans une fenêtre dédiée, contenant des détails tels que des schémas, des graphiques, des extraits de code et des aperçus. Cette fonctionnalité, initialement lancée avec Claude 3.5 Sonnet en juin pour les abonnés payants, n'était auparavant accessible que via les navigateurs. Elle a reçu des commentaires positifs de la part des initiés et des experts, qui l'ont saluée comme un ajout précieux au domaine des chatbots.

Anthropic explique que lorsque les utilisateurs demandent à Claude de générer du contenu comme des extraits de code, des documents texte ou des conceptions de sites Web, ces artefacts apparaissent dans une fenêtre distincte à côté de leur conversation. Cette configuration crée un espace de travail dynamique dans lequel les utilisateurs peuvent visualiser, modifier et développer les créations de Claude en temps réel, en intégrant de manière transparente le contenu généré par l’IA dans leurs projets et leurs flux de travail. Les documents générés peuvent être personnalisés grâce à des conversations continues avec le modèle d’IA et partagés avec d’autres utilisateurs de Claude sous forme d’artefacts communautaires, qui peuvent ensuite être remixés et réutilisés.

Depuis son lancement en juin, plus de 10 millions d’artefacts ont été créés, dont beaucoup incluent du code de développeur. Les utilisateurs ont également souligné la capacité de la fonctionnalité à créer de manière collaborative des aperçus de projets, des conceptions et des flux de travail complexes lorsqu’elle est intégrée à la fonctionnalité « projets » de Claude. Cette mise à jour intervient alors qu’Anthropic participe aux discussions avec les législateurs californiens sur le projet de loi SB-1074, qui vise à tenir les développeurs d’IA responsables des dommages causés par leurs modèles. Le projet de loi attend actuellement une décision du gouverneur Gavin Newsom, avec une date limite fixée au 31 août.