Selon des informations de PANews du 27 décembre, et rapportées par Bloomberg, la tokenisation est devenue un sujet brûlant à Wall Street et dans le domaine de la finance cryptographique en 2024, son cœur étant la numérisation et la mise en chaîne des actifs du monde réel. Bien qu'actuellement seulement environ 0,003 % des actifs mondiaux soient tokenisés, l'intérêt des institutions croît rapidement, surtout après que le gouvernement Trump a prévu de lever les restrictions sur la réglementation cryptographique et que BlackRock a lancé un fonds de marché monétaire tokenisé. Ses partisans affirment qu'elle pourrait même être plus grande qu'Internet.

Des géants tels que Visa, Tether et Mastercard ont accéléré leur stratégie de tokenisation, avec un volume quotidien de transactions atteignant 2 milliards de dollars sur la plateforme Kinexys de JPMorgan. Le Boston Consulting Group prévoit qu'en 2030, la taille de l'actif sous gestion des fonds tokenisés passera de 2 milliards de dollars actuellement à 600 milliards de dollars. La tokenisation est considérée comme un moyen d'améliorer la liquidité des actifs, de réduire les coûts de transaction et d'accélérer la vitesse des transactions.

Cependant, la tokenisation fait encore face à des risques tels que la réglementation, les cyberattaques et une mauvaise tarification. Certains experts mettent en garde les investisseurs contre la nécessité de rester vigilants face aux actifs de mauvaise qualité liés à la tokenisation. Malgré ces défis, la tokenisation est perçue comme une révolution potentielle du système financier moderne, capable de remodeler le mode de fonctionnement des marchés.