Auteur : Josh O'Sullivan, CoinTelegraph ; Traduction : Deng Tong, Jinse Finance

À l'approche de la fin de 2024, l'année a été significative pour ceux qui ont joué des rôles moteurs et obstructifs dans le domaine des cryptomonnaies. D'un côté, il y a ceux qui soutiennent cette technologie et cherchent à la faire avancer, et de l'autre, ceux qui ne l'ont toujours pas acceptée ou ont donné une mauvaise réputation à la technologie cryptographique.

Cet article met en lumière sept partisans des cryptomonnaies et sept obstacles qui ont eu un impact significatif sur le développement des cryptomonnaies cette année.

Partisans intégristes des cryptomonnaies

Donald Trump

L'ancien président élu des États-Unis, Donald Trump, est devenu cette année un défenseur du Bitcoin et des cryptomonnaies, proposant d'établir une réserve en Bitcoin et promettant que les États-Unis deviendraient la 'capitale mondiale des cryptomonnaies'.

Son discours lors de la conférence Bitcoin 2024 à Nashville a été un moment clé de sa campagne sur les politiques des cryptomonnaies, car il a changé le récit politique autour du BTC.

C'est un changement énorme par rapport à sa perspective de 2021. À l'époque, il avait déclaré que le Bitcoin était 'comme une arnaque' et qu'il 'ne l'aimait pas parce que c'était une autre monnaie en concurrence avec le dollar'.

Nayib Bukele

Le président salvadorien Nayib Bukele a continué à utiliser le BTC comme monnaie légale et a soutenu l'adoption des cryptomonnaies dans son économie via la blockchain.

Dans le cadre d'un accord de prêt de 1,4 milliard de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement de Bukele a accepté d'abandonner certaines de ses activités liées au Bitcoin, mais le bureau national du Bitcoin a déclaré qu'il 'continuerait à acheter un Bitcoin par jour'.

Hester Peirce

Hester Peirce, membre de la SEC des États-Unis, surnommée 'la maman des cryptomonnaies', a été saluée par la communauté des cryptomonnaies pour sa résistance à l'agence et ses appels à clarifier le traitement des actifs numériques.

Peirce a fait pression pour des réformes au sein de la SEC afin d'élaborer des politiques soutenant la croissance à long terme de l'industrie des cryptomonnaies et libérant son potentiel d'innovation.

Brian Armstrong

Le patron de Coinbase, Brian Armstrong, a été à l'avant-garde du soutien aux cryptomonnaies en 2024, engageant des discussions avec les législateurs sur les questions de cryptomonnaies et intensifiant le soutien aux cryptomonnaies aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie via le groupe de lobbying Stand With Crypto.

Coinbase est également en procès contre la SEC, cherchant récemment à inciter les entreprises de cryptomonnaies à cesser de collaborer avec des cabinets d'avocats ayant employé d'anciens avocats en litige de la SEC.

Vitalik Buterin

Le co-fondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, continue de repousser les limites de la fonctionnalité de la blockchain, faisant progresser encore plus la décentralisation et l'innovation cryptographique.

De la proposition de modifications des portefeuilles Web3 pour améliorer la sécurité et la confidentialité, à la défense contre le piratage cryptographique par des ordinateurs quantiques, Buterin a constamment promu cette année la technologie cryptographique dans le domaine financier ainsi que les méthodes pour la protéger.

Sénatrice Cynthia Lummis

La sénatrice Cynthia Lummis a été une fervente défenseure des cryptomonnaies à Capitol Hill, proposant des idées sur la stratégie d'investissement en BTC du gouvernement américain et plaidant pour le BTC dans les discussions politiques mainstream.

En novembre dernier, Lummis a déclaré que le ministère des Finances américain devrait convertir une partie de ses 8 000 tonnes d'or en BTC pour établir une réserve stratégique de cryptomonnaies.

Elle a déclaré que la conversion aurait un impact direct 'neutre' sur le bilan du gouvernement américain, plutôt que de dépenser environ 90 milliards de dollars pour acheter des BTC à leur prix de marché.

Michael Saylor

Michael Saylor, fondateur de MicroStrategy et fervent partisan du Bitcoin, a conduit les sociétés cotées en bourse à adopter le BTC comme principal actif de réserve de trésorerie, en tirant d'énormes gains inattendus.

MicroStrategy détient 439 000 BTC, poussant la valeur de l'entreprise au-delà de celle de grandes marques comme Nike et Starbucks. Saylor a également tenté d'impliquer Microsoft dans cette initiative, mais a échoué, bien que ce soit une bonne tentative.

Opposition qui limite et entrave les cryptomonnaies

SEC

En 2024, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, sous la direction du président Gary Gensler, a progressivement intensifié son action contre les entreprises de cryptomonnaies à travers des poursuites et des actions d'application de la loi, augmentant ainsi l'incertitude dans le secteur.

Gensler démissionnera en janvier. Le co-fondateur de Gemini, Tyler Winklevoss, a déclaré qu'aucune excuse ne pourrait 'effacer' les dommages causés par Gensler et sa SEC à l'industrie des cryptomonnaies.

FCA britannique

La Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni continue également de renforcer le contrôle sur l'industrie des cryptomonnaies - tout comme la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis de l'autre côté de l'Atlantique - en appliquant des règles que l'industrie locale estime étouffer l'innovation et en poussant les entreprises de cryptomonnaies vers des juridictions plus accueillantes.

La FCA a récemment mis en garde contre des plateformes non autorisées, telles que le projet de memecoin basé sur Solana Retardio et le générateur de memecoin Pump.fun. On dit que ces deux plateformes ont fourni des services financiers sans autorisation appropriée, Pump.fun ayant été interdit par les régulateurs britanniques.

Sahil Arora

Sahil Arora, connu comme le promoteur des Meme coins, est devenu célèbre en 2024 pour avoir lancé de nombreux Meme coins reconnus par des célébrités, avant d'être dénoncé par certaines d'entre elles.

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Source : Caitlyn Jenner

On dit qu'il a collaboré avec des célébrités comme Caitlyn Jenner, Rich the Kid et Iggy Azalea pour les convaincre de promouvoir les Meme coins sur les réseaux sociaux. On dit qu'il a ensuite vendu toutes ses parts de chaque jeton avant l'effondrement des prix.

L'initiative 'Bottle Neck 2.0' du gouvernement Biden

Les acteurs du domaine des cryptomonnaies ont longtemps accusé le gouvernement du président Joe Biden d'un complot soigneusement orchestré pour isoler les cryptomonnaies du système bancaire, connu sous le nom de 'Bottle Neck 2.0'.

Selon Marc Andreessen, co-fondateur d'Andreessen Horowitz, plus de 30 fondateurs de cryptomonnaies et de technologie aux États-Unis auraient été refusés des services bancaires.

Le 27 novembre, Brian Armstrong de Coinbase a également rejoint les rangs des accusateurs, qualifiant cela de 'l'une des choses les plus immorales et les moins américaines'.

Groupe de ransomware Dark Angels

Le groupe de ransomware Dark Angels a porté un coup sévère à l'industrie des cryptomonnaies en 2024, étant considéré comme l'un des groupes de cybercriminalité les plus actifs de cette industrie à ce jour.

Selon le rapport de Chainalysis, l'organisation a reçu en juillet un rançon record de 75 millions de dollars payés en BTC, marquant une augmentation de 96 % des paiements par ransomware par rapport à 2023.

L'organisation a ciblé les échanges de cryptomonnaies centralisés, tirant parti de l'augmentation des prix des cryptomonnaies et du volume des transactions pour générer un impact maximal.

Stratagème de l'abattage des porcs

Le stratagème de l'abattage des porcs est devenu l'une des formes de fraude liée aux cryptomonnaies les plus courantes, avec des pertes mondiales pour les victimes dépassant 75 milliards de dollars.

Ces escroqueries impliquent des criminels établissant des relations de confiance à long terme en ligne, et finissant par contraindre les victimes à participer à de faux plans d'investissement en cryptomonnaies.

Le 10 décembre, près de 800 personnes ont été arrêtées lors d'une descente à Lagos, au Nigeria, pour leur implication présumée dans des crimes.

Cybercriminalité soutenue par l'État

Cette année, la cybercriminalité soutenue par l'État a explosé, le tristement célèbre groupe Lazarus, lié à la Corée du Nord, ayant transféré plus d'un million de dollars en Bitcoin en janvier après une période de silence.

Depuis 2017, le groupe Lazarus a été lié à des vols de cryptomonnaies de plus de 3 milliards de dollars, y compris le piratage de 600 millions de dollars de Ronin Bridge.

Le rapport Elliptic 2024 a également révélé que des outils alimentés par l'intelligence artificielle ont favorisé la cybercriminalité soutenue par des États, entraînant des promotions profondément trompeuses, des attaques par ransomware et d'autres types d'escroqueries.

En résumé, 2024 a vu le début d'une longue lutte entre innovateurs, régulateurs, escrocs et États.

Les cryptomonnaies se préparent actuellement pour 2025, largement motivées par l'engagement amical du gouvernement américain envers les cryptomonnaies et l'espoir d'une adoption continue par les institutions.