Alors que le calcul quantique continue de progresser, les inquiétudes grandissent quant à son potentiel pour menacer la sécurité des cryptomonnaies telles que Bitcoin. Cependant, des experts de l'industrie comme Adam Back, co-fondateur et PDG de Blockstream, estiment que la cryptographie post-quantique pourrait en réalité renforcer le réseau Bitcoin à long terme.
Back soutient qu'un schéma de signature post-quantique basé sur un hachage n'est pas viable en raison de sa complexité. Au lieu de cela, il suggère que Bitcoin devrait adopter des schémas de signature post-quantique plus compacts dès qu'ils seront disponibles. Ces signatures permettraient au réseau de maintenir sa sécurité même face aux avancées du calcul quantique.
Bien que le récent développement par Google d'une nouvelle puce de calcul quantique appelée « Willow » ait soulevé quelques sourcils, l'entrepreneur technologique Kevin Rose suggère qu'elle est encore loin de constituer une menace pour le chiffrement crypto. Selon ses calculs, un ordinateur quantique capable de briser le chiffrement de Bitcoin aurait besoin d'environ 13 millions de qubits, tandis que la puce Willow de Google n'en a que 105.
Le co-fondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, a également proposé une solution pour atténuer les risques associés au calcul quantique. Sa proposition implique la mise en œuvre d'un simple hard fork qui pourrait potentiellement contourner tout problème causé par les avancées en physique quantique. Alors que Bitcoin continue de gagner en adoption mainstream et d'atteindre de nouveaux sommets, il est clair que les discussions autour de sa durabilité et de sa sécurité à long terme restent au premier plan des préoccupations tant pour les investisseurs que pour les experts de l'industrie.
Source
Selon les informations rapportées par cointelegraph.com