Le député sud-coréen Kim Nam-kuk pourrait être condamné à 6 mois de prison pour avoir prétendument omis de déclarer pleinement 9,9 milliards de wons (l'équivalent de 7,4 millions de dollars actuellement) d'actifs en crypto-monnaie, déclenchant une vive controverse sur la transparence des actifs des fonctionnaires.
Un membre du Congrès sud-coréen risque une peine de 6 mois de prison pour avoir prétendument omis de déclarer pleinement ses actifs en cryptomonnaies, selon les informations du journal Dong-A Ilbo du 18 décembre. L'affaire tourne autour de M. Kim Nam-kuk, un ancien membre du Parti démocrate, accusé d'avoir déclaré faussement que ses actifs s'élevaient à seulement 1,2 milliard de won (l'équivalent de 834 356 dollars américains au moment de la publication de l'article original) au cours de l'année. 2021, tout en possédant en réalité 9,9 milliards de wons de crypto-monnaie.
M. Kim est également accusé d'avoir caché 990 millions de won supplémentaires en cryptomonnaie en 2022. Les procureurs de Séoul ont recommandé une peine de 6 mois de prison contre M. Kim pour cet acte.
Les accusations portées contre M. Kim se concentrent sur son obstruction au processus d'évaluation des actifs du Comité d'éthique de l'Assemblée nationale en faisant de fausses déclarations. Le fait de ne pas divulguer tous les actifs cryptographiques est considéré comme une violation grave, car la détention de ces actifs pourrait entraîner des conflits d’intérêts pour les élus. La loi sud-coréenne oblige les fonctionnaires à divulguer leurs actifs pour garantir la transparence et éviter d'éventuels conflits d'intérêts.
Polémique autour des ventes de cryptomonnaies et des lois fiscales
L'affaire ci-dessus est encore compliquée par des allégations antérieures selon lesquelles M. Kim aurait vendu une grande quantité de crypto-monnaie d'une valeur de plusieurs millions de dollars peu de temps avant que la Corée n'applique les règles de voyage du GAFI. La réglementation ci-dessus, destinée à renforcer la surveillance des transactions de crypto-monnaie, a fait craindre que les responsables puissent exploiter des informations internes à des fins personnelles.
M. Kim a nié ces accusations, affirmant qu'il avait seulement transféré l'argent vers une autre bourse et n'avait aucune obligation de le déclarer au gouvernement.
Il convient de noter que M. Kim, après avoir pris ses fonctions en 2020, a participé au processus d'élaboration des lois liées aux actifs numériques. Il est l'un des partisans de la proposition du Parti démocrate visant à retarder l'application d'une taxe de 20 % sur les bénéfices des cryptomonnaies.
Initialement, cette taxe devait être appliquée en 2023, mais elle a ensuite été retardée jusqu'en 2025, et plus récemment, l'Assemblée nationale a approuvé une prolongation de 2 ans, jusqu'en 2027. L'implication de M. Kim Participer à ce processus législatif tout en étant accusé La dissimulation d’actifs cryptographiques a soulevé de nombreuses questions sur son objectivité et son éthique.