L’article La Corée du Sud punira-t-elle les fraudeurs fiscaux en crypto-monnaies ? Le procès de Kim Nam-guk crée un précédent est apparu en premier sur Coinpedia Fintech News

Récemment, Kim Nam-guk, ancien député du Parti démocrate de Corée du Sud, a été accusé d'avoir caché sa fortune en crypto-monnaies. Les procureurs ont demandé au tribunal du district sud de Séoul une peine de six mois de prison pour Kim, accusé d'avoir intentionnellement caché une importante somme de crypto-monnaies dans ses déclarations de patrimoine à l'Assemblée nationale, qu'il est légalement tenu de soumettre. Cette affaire montre la tolérance zéro de la Corée du Sud à l'égard des défaillants dans les affaires liées à la fiscalité des crypto-monnaies.

L'affaire relance un débat sur la fiscalité des cryptomonnaies et sur la manière de traiter de tels cas dans le contexte actuel où les actifs cryptographiques sont considérés comme un filet de sécurité par de nombreux petits traders et investisseurs.

Comment Kim a-t-il caché sa cryptomonnaie ?

Selon les procureurs, Kim avait prévu de cacher ses actifs cryptographiques au comité d'éthique de l'Assemblée nationale, qui examine les détails financiers des législateurs. Il a transféré une part significative de ses avoirs cryptographiques vers un compte bancaire ordinaire afin de donner l'impression qu'il ne détenait pas de pièces. De plus, il a mal déclaré ses actifs totaux, en déclarant faussement des montants bien inférieurs à ceux qu'il possédait. Cela a été fait en convertissant certains de ses dépôts de pièces en dépôts bancaires ordinaires et en les déclarant comme faisant partie de ses actifs totaux tout en cachant la valeur réelle de sa cryptomonnaie.

Déclarations fausses en 2021 et 2022

Les déclarations d'actifs de Kim en 2021 et 2022 étaient significativement inférieures à ce qu'il possédait réellement. En 2021, il a déclaré des actifs d'une valeur d'environ 1,2 milliard de wons, mais les procureurs estiment qu'il avait 9,9 milliards de wons en cryptomonnaie à l'époque.

Kim dans sa défense

Malgré le fait d'être un grave fraudeur fiscal, le mois dernier, Kim Nam-guk a critiqué la poussée de son parti pour la taxation des actifs virtuels, qualifiant cela de mouvement inefficace pour obtenir plus de soutien. Le Parti démocrate discute actuellement d'une révision de la loi fiscale pour augmenter le plafond de déduction fiscale pour les actifs virtuels à 50 millions de wons, comme promis lors des dernières élections.

Le tribunal décidera bientôt de sa punition, ce qui pourrait établir un précédent pour la façon dont de tels cas sont traités à l'avenir. Pour régulariser de tels cas, le pays a besoin de plans solides afin que personne ne profite d'un contrôle minimum sur les actifs numériques.