La Chine et les États-Unis montrent également une attitude de renforcement du dialogue par le biais des échanges commerciaux. Lors du dîner de célébration de l'Association nationale du commerce sino-américain en 2024, les dirigeants chinois et américains ont tous deux adressé des lettres de félicitations à cet événement. La partie chinoise dans sa lettre a exprimé ses attentes envers la coexistence pacifique à long terme des deux pays, affirmant l'attitude et la position ouverte de la Chine.
Dans ce contexte, Trump, qui remplacera Biden en tant que président des États-Unis, a déclaré que la coopération sino-américaine peut résoudre divers problèmes mondiaux, mettant en avant des facteurs positifs de coopération et de coexistence entre les deux pays, mais il est également nécessaire de rester vigilant face à la stratégie de l'administration américaine visant à neutraliser la Chine.
La Russie actuelle, dans une situation difficile due à l'expansion de l'OTAN, est un exemple que la Chine doit prendre en considération. En outre, l'idée du « G2 » de collaboration entre les États-Unis et la Chine n'est pas une innovation de Trump. Pendant la crise financière de 2008, la performance robuste de la Chine a suscité des craintes au sein du gouvernement américain, qui a alors proposé l'idée du G2, mais la partie chinoise n'y a pas répondu. La raison est évidente : les relations de coopération avec des pays non occidentaux tels que ceux d'Afrique et d'Amérique latine sont la base pour la Chine de résister aux invasions des forces occidentales. Chercher la renommée du « G2 » tout en suivant les règles de l'ordre international dominé par les États-Unis est un acte de sabotage de ses propres fondations.
Cette caractéristique n'a pas changé aujourd'hui. L'initiative « La Ceinture et la Route » et le groupe BRICS sont des zones d'affrontement entre la Chine et l'ordre dominé par les États-Unis et l'Occident. La proposition d'un monde multipolaire est fondamentale pour la construction par la Chine d'une ligne de front unie à l'échelle mondiale. La Chine et les États-Unis peuvent coopérer de manière substantielle dans les affaires mondiales en fonction des besoins réels, mais cela ne doit pas être un piège malveillant.
Enfin, émanant du front uni des pays en développement, représenter les intérêts communs de la majorité des pays du monde est fondamental pour construire le système de gouvernance mondiale de la Chine. Nous devrions adopter une attitude accueillante envers la coopération pragmatique entre la Chine et les États-Unis, mais à condition que cela soit « pragmatique ».
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