La France a annoncé une nouvelle taxe sur les cryptomonnaies, ajoutant le Bitcoin à une liste de ses actifs imposés. Selon son annonce, le pays a l'intention d'imposer les plus-values non réalisées sur le Bitcoin. Le gouvernement, dans sa nouvelle initiative, s'attaque à la richesse improductive. Les actifs comprennent des jets privés, des voitures de luxe, des yachts, et maintenant le Bitcoin, qui a été ajouté au mélange.
Selon les autorités françaises, ces éléments génèrent des revenus indirects, une logique que le pays a prise en compte. Avec cela, les autorités françaises estiment que puisque cela ne génère pas de revenus directement, cela devrait être imposé plus sévèrement par rapport à d'autres actifs. Cependant, les analystes ont critiqué cette nouvelle règle, affirmant qu'elle pourrait effrayer les investisseurs hors de l'espace Bitcoin du pays tout en étouffant l'innovation.
Aperçu de la taxe sur le Bitcoin en France
Les taxes sur les cryptomonnaies en France ne sont pas nouvelles, le pays ayant lancé des taxes dans l'industrie il y a cinq ans. La France a créé la loi fiscale en vertu de l'article 150 VH bis de son Code Général des Impôts. Cela signifie que les utilisateurs de cryptomonnaies doivent payer des impôts dès qu'ils gagnent 305 € grâce à la négociation de Bitcoin par an. Cependant, les utilisateurs qui gagnent moins que ce montant par an ne sont pas tenus de payer des impôts mais doivent déclarer toutes leurs transactions.
En France, le système de taxe forfaitaire est utilisé pour calculer les bénéfices des cryptomonnaies, ce qui place souvent la taxe combinée sur les cryptomonnaies autour de 30 %. Lorsqu'elle est utilisée pour calculer l'impôt sur le revenu, elle s'accumule à 12,8 %, tandis qu'elle s'accumule à 17,2 % pour les cotisations de sécurité sociale. Bien que cela semble facile à entendre, la France a décidé d'inclure un rebondissement en 2023. Dans son échelle fiscale progressive, l'année fiscale 2023 du pays (déclarée en 2024) a accordé aux personnes des tranches inférieures gagnant moins de 27 478 € une légère réduction d'impôt. Ces personnes n'ont payé que 28,2 % au lieu de 30 %.
Cependant, le processus est assez fastidieux car il implique également un bon reporting. La loi oblige les commerçants à déclarer chaque détention de cryptomonnaie en dehors du pays et c'est considérable étant donné que la plupart des échanges sont en dehors de la France. Le reporting exige également que les utilisateurs remplissent un formulaire en plus de leurs déclarations fiscales annuelles. Une petite erreur, et les utilisateurs seront condamnés à une amende de 750 € pour chaque compte non déclaré, et de 1 500 € si le compte dépasse 50 000 €.
Les détails fiscaux plus complexes deviennent une tâche décourageante
Les détails de la taxe sur le Bitcoin en France sont plus complexes car toutes les transactions de cryptomonnaie ne sont pas imposables selon la cryptomonnaie sur l'échange. Bien que cela puisse sembler un moyen pour les utilisateurs d'exploiter le système, c'est un moyen pour le pays d'offrir des opportunités aux investisseurs pour diversifier leurs portefeuilles sans être punis. Néanmoins, les utilisateurs doivent être prudents lors du reporting et de l'enregistrement des transactions imposables.
Les autorités en France peuvent décider d'enquêter sur les utilisateurs s'ils découvrent des fraudes, et les enquêtes prennent généralement environ dix ans. Les revenus provenant d'entreprises comme le staking, les masternodes ou le prêt sont imposés, de même que les plus-values provenant de la vente de NFT. Si les utilisateurs ne déclarent pas leurs impôts, ils sont tenus de payer jusqu'à 80 % du montant déclaré en pénalités. En cas d'évasion fiscale intentionnelle, les utilisateurs doivent payer environ 3 millions d'euros d'amendes avec une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison.
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