Selon un rapport publié par l'Union européenne, la blockchain sans autorisation présente un potentiel dans la finance traditionnelle (TradFi). Le rapport estime que la blockchain sans autorisation devrait au moins être considérée comme une option pour la finance traditionnelle et les infrastructures de marché financier. Cependant, son adoption devrait se faire avec prudence. L'auteur Fabian Schär affirme que la blockchain sans autorisation est plus neutre que la blockchain privée, favorisant ainsi la concurrence. L'accès sans contraintes réalisé par la blockchain publique contraste fortement avec la montée en flèche des blockchains autorisées isolées. Bien que la blockchain publique présente des inconvénients, il existe de nombreuses solutions bien connues pour relever ses défis, notamment en ajoutant des autorisations au niveau des contrats intelligents. Le rapport de l'UE ne cache pas les inconvénients de la blockchain publique, tels que l'évolutivité, la vie privée, la finalité et la gouvernance. Il explore en profondeur chaque sujet, ainsi que le problème controversé de la valeur extraite maximale (MEV), où les proposeurs de blocs réorganisent parfois les transactions au détriment des utilisateurs de la blockchain, ce qu'on appelle le front-running.