L'écosystème Bitcoin a vu naître de nombreuses façons d'émettre des jetons, mais en réalité, aucune d'entre elles n'a vraiment réussi à être adoptée par le grand public, même le BRC20 qui pèse des milliards semble extrêmement insignifiant sous l'égide de Bitcoin.

Il faut dire que l'écosystème Bitcoin est encore à un stade très précoce, que ce soit du point de vue de la spéculation sur les jetons ou de l'application. En raison du rythme lent du Bitcoin lui-même et de son long historique en tant qu'or numérique, Rome ne s'est pas construite en un jour, le développement de l'ensemble de l'écosystème Bitcoin devra également passer par de nombreuses hauts et bas, avant d'être largement accepté par les utilisateurs de Bitcoin.

Aujourd'hui, nous pouvons réfléchir : quel type de norme pourra dominer le marché à l'avenir ? De cette manière, nous ferons les bons choix d'investissement et de direction de construction.

« Les jetons colorés sont suffisamment natifs »

Pour revenir aux jetons colorés, je pense toujours que le plus grand avantage de cette forme de jeton est qu'elle est « native », ou « natale ».

Les innombrables formes de jetons que nous pouvons voir sur le marché essaient toutes de créer des règles supplémentaires sur le Bitcoin, certaines définitions qui n'appartiennent pas au Bitcoin. En revanche, les jetons colorés utilisent directement le Bitcoin comme essence du jeton - peu importe si les autres le reconnaissent ou non, c'est d'abord du Bitcoin, ensuite c'est des jetons colorés.

Il y a quelques jours, la communauté a lancé le plan « Sophiens errants », plus précisément, cela consiste à injecter ce jeton qui vaut seulement 1 Satoshi, le $sophon, dans les grandes bourses. Cela permet à plus de réserves de Bitcoin dans les bourses d'être échangées contre des Bitcoins colorés ARC20. La plupart des bourses continuent de le reconnaître simplement comme BTC, donc d'autres utilisateurs recevront aléatoirement des jetons sophon ARC-20 lors de leurs retraits. Le cas le plus simple démontre que : l'ARC20 a toujours été le véritable Bitcoin, même les bourses l'utilisent comme Bitcoin, il n'y a pas de « jetons d'air » ici.

Aucun livre de comptes supplémentaire n'est nécessaire, aucun sidechain supplémentaire n'est nécessaire, aucune règle supplémentaire n'est nécessaire. Le BTC est l'essence même des jetons colorés, l'unité de base de l'ARC-20 est simplement le Satoshi du Bitcoin.

Sur le plan de la logique technique la plus primitive, les jetons colorés ne font que « réutiliser » le Bitcoin lui-même. Pour choisir un moyen d'émettre des jetons qui soit le plus acceptable pour le grand public et qui corresponde le mieux aux caractéristiques intrinsèques du Bitcoin, les jetons colorés auront certainement leur place.

« L'orthodoxie historique des jetons colorés »

Dans l'histoire du Bitcoin, en ce qui concerne le sujet de « l'émission d'actifs », les jetons colorés ont toujours été les pionniers.

Déjà en 2012, les jetons colorés (Colored Coin) étaient la première idée parfaite de la communauté Bitcoin pour une solution d'« émission d'actifs ». First is first, depuis lors, il n'y a eu aucun autre plan d'émission d'actifs profondément ancré et largement diffusé dans l'histoire du Bitcoin depuis plus de dix ans. Avant 2023, dès qu'il était question d'émettre des jetons sur Bitcoin, il semblait n'y avoir qu'une seule réponse standard : les jetons colorés.

Cependant, en raison des limitations techniques rigides de la chaîne Bitcoin à l'époque, toutes les tentatives techniques depuis les années 2010 se sont soldées par des échecs. Le vœu des jetons colorés est devenu depuis lors un sujet récurrent dans l'histoire de la blockchain.

Quand les jetons colorés pourront-ils être parfaitement réalisés ? Quand cette vision initiale pourra-t-elle voir le jour ? Jusqu'en 2023, avec l'adoption de davantage de propositions techniques sur le réseau principal de Bitcoin, plus d'espace d'expansion a été débloqué. L'écosystème Bitcoin a connu une première explosion de créativité, avec des développements explosifs dans les inscriptions, les runes, les timbres, les sidechains, et Layer2… Parmi cela, un protocole nommé Atomicals a rapidement occupé le devant de la scène, intégrant successivement Unisat, OKX, Binance, et l'ARC-20 a commencé à devenir l'un des standards dominants de l'écosystème Bitcoin.

Aujourd'hui, tout le monde considère l'ARC-20 à tort comme un « inscripteur spécial », sans se rendre compte que sa véritable nature « les jetons colorés » est cette percée historique.

Dire que c'est une innovation, c'est moins que de dire que cela a réalisé le rêve initial du Bitcoin. Les jetons colorés ont toujours existé, les gens les ont toujours connus, mais jusqu'à présent, ils n'ont été parfaitement réalisés.

Au cours de la période la plus intense des inscriptions, à part le BRC20, l'ARC-20 était le premier standard de protocole que les portefeuilles Unisat, OKX et Binance se sont précipités à intégrer. À cette époque, l'ARC-20 n'était peut-être pas celui qui avait le plus de fonds ou qui était le plus apprécié par le marché, mais il a pu obtenir la première reconnaissance universelle, ce qui prouve qu'il est certainement le plus durable, le plus dynamique et le plus prometteur à long terme. Les utilisateurs ne savent pas nécessairement la signification historique d'Atomicals, mais je suis sûr que le premier portefeuille de l'écosystème Bitcoin et les deux principales bourses mondiales en ont une connaissance suffisante.

« Écosystème et communauté »

Un écosystème complet nécessite d'abord que la technologie et l'application soient complètes. Les jetons colorés ne sont qu'un aspect des jetons d'Atomicals, d'autres domaines tels que Bitwork (PoW), Realm, Dmint, AVM, etc., finiront également par briller de leur propre éclat. L'ensemble d'Atomicals est déjà suffisamment mature, il n'y a plus aucune raison de bloquer son développement dans l'ensemble de la communauté Bitcoin.

Deuxièmement, la communauté doit être complète. Quand il y a une communauté, il y a un récit. Un protocole peut se développer sans heurts pendant un an ou deux, pendant que la communauté continue à se construire, les développeurs restent fidèles, et de nombreux projets continuent de fonctionner. Ce phénomène est déjà une base parfaite pour l'écosystème. Depuis que j'ai commencé à publier le rapport hebdomadaire d'Atomicals, cela fait presque trois mois, rien que pour ces quelques semaines de « progrès », une phrase par ligne, j'ai déjà accumulé dix mille mots. Un tel écosystème est plein de vitalité, et cette « vitalité » permet au protocole de se développer durablement, de rendre le récit soutenable, et de maintenir le marché de l'ARC-20 solide.

Toute affirmation selon laquelle Atomicals n'a pas de voix, personne ne joue, pas de communauté, pas de projet, pas de développeurs, est infondée. Quel que soit le protocole, l'écosystème a-t-il un avenir, la communauté est-elle fiable, vous pouvez le constater par vous-même.

Le protocole le plus natif, le plus orthodoxe, un grand écosystème, une forte communauté, un tel protocole, lorsqu'il atteindra des milliards dans l'écosystème Bitcoin à l'avenir, pourra-t-il avoir sa place ? Que ce soit en termes d'application au niveau du protocole ou de tendance d'adoption des jetons colorés, ma communauté et moi restons fermement optimistes, et nous n'avons en effet aucune raison de ne pas y arriver.

La stabilité de l'écosystème, pas à pas, est destinée à poser des jalons pour de futures explosions à plusieurs reprises. Lent, c'est rapide, l'or brillera toujours.

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