Le Bitcoin est-il l'avenir du Suriname ? Le candidat présidentiel fait une proposition audacieuse
Le Suriname, un petit pays d'Amérique du Sud, envisage une démarche audacieuse : faire du Bitcoin sa monnaie nationale. Le candidat présidentiel Maya Parbhoe est à l'avant-garde, inspirée par l'adoption réussie du Bitcoin par El Salvador.
Le plan de Parbhoe vise à lutter contre les difficultés économiques du Suriname, y compris les taux d'inflation élevés et la corruption. Elle croit que le Bitcoin peut offrir une alternative plus stable au dollar surinamais, qui a été frappé par l'inflation.
La proposition du candidat présidentiel comprend :
- *Faire du Bitcoin un moyen de paiement légal* : permettant aux entreprises et aux particuliers d'utiliser le Bitcoin pour des transactions quotidiennes.
- *Créer un marché des capitaux basé sur la blockchain* : permettant le financement de projets par le biais d'obligations Bitcoin.
- *Éliminer la banque centrale* : permettant une libre concurrence monétaire et donnant aux citoyens la liberté de choisir leur monnaie préférée.
La position pro-Bitcoin de Parbhoe est non seulement motivée par des considérations économiques, mais aussi par une expérience personnelle. Son père, Winod Parbhoe, a été assassiné en 2001 après avoir exposé la corruption dans le système bancaire du Suriname.
Bien que la proposition de Parbhoe soit ambitieuse, il est essentiel de considérer les implications et les défis potentiels de l'adoption du Bitcoin comme monnaie nationale. Néanmoins, l'exploration par le Suriname du Bitcoin comme solution potentielle à ses problèmes économiques est sans aucun doute un développement intéressant dans le monde de la cryptomonnaie.