Selon U.Today, le cofondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, a partagé ses réflexions sur la dynamique future des solutions de couche 1 (L1) et de couche 2 (L2) d'Ethereum. Dans une récente discussion sur Twitter, Buterin a souligné l'importance de construire des L1 pour résister aux temps difficiles, en garantissant une base solide et fiable pour l'écosystème blockchain. Il a suggéré que si L1 devrait se concentrer sur la sécurité et la décentralisation, les solutions L2 peuvent développer des systèmes plus flexibles et plus performants dans des conditions favorables.
Buterin a souligné les risques associés à l’utilisation de solutions trop idéalisées, telles que les réseaux de communication par satellite, en raison de menaces potentielles telles que la censure et les intrusions. Il a préconisé de privilégier les infrastructures capables de résister à des situations défavorables, notamment la censure, les attaques par déni de service distribué (DDoS) et les pannes. La discussion a également abordé des améliorations potentielles telles que la finalité à un seul emplacement (SSF), visant à améliorer l’expérience utilisateur et à réduire la latence. Cependant, Buterin a mis en garde contre la mise en œuvre hâtive de telles innovations au détriment de la résilience et de la décentralisation.
Il a souligné qu'une couche fondamentale solide offre aux utilisateurs et aux développeurs, en particulier à ceux qui travaillent sur des applications L2, la confiance nécessaire pour rester sécurisés et opérationnels même dans des circonstances imprévues. Cette perspective souligne la nécessité d'un équilibre prudent entre sécurité et évolutivité dans l'élaboration de la feuille de route d'Ethereum. Alors qu'Ethereum continue de faire face à la concurrence de blockchains alternatives privilégiant la vitesse et l'efficacité, le maintien de la stabilité et de la confiance sur L1 est crucial, d'autant plus que des solutions L2 comme Arbitrum et Optimism étendent leurs capacités.