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Avant le début de la guerre commerciale entre la Chine et l'Europe, Macron a d'abord envoyé des personnes pour essayer d'amener la Chine à "apaiser les tensions" ?

La nouvelle série de négociations entre la Chine et l'UE est encore en préparation, et le gouvernement de Macron a déjà envoyé des personnes en Chine pour entrer en contact avec la Chine en premier. Cependant, compte tenu de la situation actuelle, le langage commun entre la Chine et la France concernant les droits de douane est très limité. Notre ministre du commerce a exhorté la France à jouer un rôle actif dans les relations économiques et commerciales entre la Chine et l'Europe. Bien que ce ne soit qu'une déclaration de routine, d'une certaine manière, on peut dire que ce n'est pas une note de protestation, mais qu'elle en a l'apparence.

【Les hauts dirigeants français viennent "défendre les droits"】 Cependant, les Français s'accrochent toujours aux mesures de contre-mesure précédemment mises en œuvre par la Chine. Le secrétaire d'État au commerce français a déclaré que l'UE n'a pas l'intention de laisser la situation s'aggraver et continuera à faire des affaires avec la Chine, mais ne cédera pas "sous pression" sur des questions clés. Ce que la France considère comme des questions clés fait en réalité référence aux droits de douane anti-dumping que la Chine a récemment imposés sur l'industrie du cognac et des produits laitiers français.

L'opinion générale est que c'est une "mesure punitive" de la Chine envers la France, car l'UE a joué un rôle très important dans la politique tarifaire concernant les véhicules électriques chinois, en tant que principal moteur, il n'est pas exagéré de le dire, et est donc devenu la principale cible de la contre-mesure de la Chine. Avant de se rendre en Chine, les hauts responsables français ont fait savoir qu'ils étaient là pour transmettre le message de Macron tout en préparant des questions sur la rationalité des mesures de contre-mesure de la Chine envers la France. Il est clair qu'à ce stade, la France considère toujours que les droits de douane anti-dumping que la Chine impose sur l'industrie du cognac français sont motivés par des "objectifs politiques".

【La Chine exhorte la France à jouer un rôle actif, cette déclaration n'est pas une note de protestation mais en a l'apparence】Il est clair que les raisons de la France ne tiennent pas la route, car nous prélevons des droits anti-dumping en stricte conformité avec le processus de l'OMC. L'industrie nationale a soumis une demande, puis nous avons lancé une enquête. En revanche, du côté de l'UE, lors de l'élaboration de la politique tarifaire, ils ont tout simplement sauté ce processus, ignorant complètement les vives oppositions des entreprises automobiles européennes.

Dans l'ensemble, le fait que Macron envoie des personnes en Chine montre une posture de vouloir tout avoir : vouloir "défendre les droits" tout en cherchant à apaiser les tensions dans le conflit commercial entre la Chine et l'Europe. Mais, compte tenu de tous les aspects, cela devient une relation où l'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. L'UE a déjà décidé de frapper tout en discutant, donc ils attendent que les droits de douane punitifs soient officiellement appliqués avant d'annoncer l'envoi d'une délégation en Chine pour négocier.

【La dernière série de négociations entre la Chine et l'Europe a progressé de manière limitée, et il existe toujours d'importantes divergences】

Frapper, c'est pour rendre des comptes aux durs de l'UE sur la Chine et aux discours sur la "réduction des risques" ; discuter, c'est également pour rendre des comptes à ceux qui plaident pour une réconciliation avec la Chine. La contradiction dans la politique de l'UE envers la Chine réside ici, reconnaissant l'importance des relations économiques et commerciales entre la Chine et l'Europe tout en cherchant désespérément des excuses pour montrer sa force contre la Chine. La France n'est pas opposée à cette décision et même cette fois-ci, l'envoi de hauts responsables en Chine est aussi une préparation à frapper tout en discutant. Mais Macron espère toujours que ses pertes soient aussi petites que possible. Actuellement, en raison des contre-mesures ciblées de la Chine, les entreprises de cognac françaises doivent descendre dans la rue pour protester, bien que cela soit sans importance par rapport à la planification stratégique de Macron pour les véhicules électriques français, mais au fil du temps, cela devient également une pression invisible.

Ainsi, pour la France, la situation idéale serait de pouvoir continuer à faire pression sur la Chine concernant les droits de douane, mais sans subir de contre-mesures immédiates de la part de la Chine. Il serait préférable de d'abord négocier une solution avec la Chine, que cette solution soit mise en œuvre ou non est secondaire, l'essentiel est d'apaiser les émotions des entreprises nationales.

【Les producteurs de cognac français manifestent】

Mais cette posture opportuniste est difficile à dire dans quelle mesure elle aura un effet réel. La France souhaite convaincre la Chine de réduire ou d'annuler ses mesures de contre-mesure pour éviter de payer le prix de son soutien aux droits de douane punitifs de l'UE, ce qui pourrait être considéré comme une vision unilatérale. Mettons de côté les pensées de la France pour le moment. En ce moment, bien que la Chine et l'Europe soient en train d'organiser un nouveau cycle de consultations sur les droits de douane concernant les véhicules électriques, avec l'UE envoyant une délégation en Chine, il sera très difficile d'obtenir des résultats concrets à court terme.

Tout d'abord, parce qu'il existe effectivement des divergences profondes entre les deux parties. L'UE refuse d'accepter la proposition globale de prix soumise par la Chine, tout en essayant de diviser certaines entreprises automobiles pour parvenir à des accords de prix individuels ; quant aux impacts négatifs possibles sur les négociations entre la Chine et l'Europe, cela n'est déjà plus une priorité pour l'UE. Deuxièmement, les droits de douane de l'UE contre la Chine ont déjà été officiellement appliqués, ce qui constitue le plus grand facteur négatif dans les négociations. L'expérience passée nous dit qu'une fois que la guerre tarifaire commence, il devient très difficile d'arrêter.

Quoi qu'il en soit, à l'époque où les États-Unis et la Chine avaient des relations tendues, pendant que Trump était encore en fonction, les États-Unis et l'UE se sont imposés des droits de douane mutuels. Depuis l'arrivée de Biden, l'UE n'a pas annulé ses droits de douane contre les États-Unis, mais a simplement mis cette question de côté jusqu'à présent. En d'autres termes, l'UE peut à tout moment choisir de relancer sa politique tarifaire selon les circonstances.

【L'UE attend en réalité les résultats des élections présidentielles américaines】

Il convient de mentionner ici que les hauts responsables de l'UE se préparent également à la possibilité du retour de Trump, afin de ne pas être pris au dépourvu par de nouveaux droits de douane imposés par Trump. Et en parlant des États-Unis, il y a de nombreux signes indiquant que lorsque l'UE interagit avec la Chine sur la question des droits de douane, elle est facilement influencée par des facteurs externes, en particulier par ce tiers qu'est les États-Unis.

Il est possible que jusqu'à ce que les résultats des élections présidentielles américaines soient officiellement annoncés, l'UE prenne des mesures supplémentaires concernant la politique tarifaire, qu'il s'agisse de montrer de la bonne volonté envers la Chine ou de rester ferme, cela dépend de qui, entre Trump et Harris, pourra gagner. L'UE craint également qu'avec Trump au pouvoir, une seconde phase de la guerre commerciale entre les États-Unis et l'Europe ne débute, et à ce moment-là, l'UE devra non seulement gérer ses différends commerciaux avec la Chine, mais aussi traiter avec un Trump imprévisible, ce qui dépasse déjà les capacités de l'UE.

Cependant, si Harris gagne, les droits de douane punitifs de l'UE contre la Chine pourraient également servir de carte de visite pour le nouveau président, montrant que les deux parties peuvent avoir un langage commun sur la question du "petit jardin et des grands murs" et continuer à enrichir le partenariat transatlantique entre les États-Unis et l'Europe.

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