đđąđ đžđ«đąđš 𝐞𝐬𝐭 đ„đš đœđšđ©đąđ­đšđ„đž 𝐝𝐞 đ„đš đ“đžđœđĄđ§đšđ„đšđ đąđž 𝐃𝐞𝐩𝐹𝐱𝐧𝐚𝐭𝐞, 𝐌𝐹𝐭𝐱𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐱𝐹𝐧 𝐚𝐼 đ­đžđ«đ«đąđ­đšđąđ«đž 𝐝𝐼 đ“đšđ­đšđ„ 𝐝𝐞 đ„'đ€đŸđ«đąđȘ𝐼𝐞

Aucun GhanĂ©en ne devrait oser dĂ©fendre la position du Ghana dans l'espace Web3 ou tenter de justifier l'attitude complaisante de nombreux GhanĂ©ens envers la rĂ©solution de problĂšmes ou d'ĂȘtre des agents de changement. Si nous vivions Ă  une Ă©poque oĂč seuls les plus aptes survivent, le Nigeria anĂ©antirait le Ghana au-delĂ  de l'imagination de quiconque. Le Ghana ne serait mĂȘme pas sur le radar en ce qui concerne le classement de l'innovation en Afrique.

Je suis Ghanéen, mais avec l'esprit d'un Nigérian. Et la triste vérité est que les Ghanéens sont à la traßne. Pendant que les Nigérians repoussent les limites, favorisent l'adoption de la blockchain et créent des espaces pour l'innovation Web3, les Ghanéens semblent contents de rester dans le passé. Ce n'est pas seulement une question de technologie, c'est une question d'état d'esprit.

Ce qui rend cela encore plus douloureux, c'est l'attitude de nombreux Ghanéens envers ceux qui osent aspirer au changement. Au lieu de soutenir les innovateurs, ils font tout pour les rabaisser. Parler dans le dos, comploter, colporter des ragots - tout cela pour s'assurer qu'ils peuvent avoir la satisfaction de dire : "Je vous l'avais dit."

Mais quand, par miracle ou par pure chance, vous parvenez à réussir malgré tous les obstacles qu'ils mettent contre vous, c'est à ce moment-là qu'ils veulent soudainement s'associer à vous. Ils se précipiteront pour revendiquer votre succÚs comme le leur, prétendant qu'ils étaient des supporters depuis le début.

Cet état d'esprit doit changer. Nous devons évoluer en tant que nation. Nous devons dépasser cette culture de l'envie et de l'auto-sabotage. Nous devons embrasser la collaboration, soutenir ceux qui s'efforcent d'innover et jouer un rÎle actif dans la formation de l'avenir de l'Afrique.

Il est temps que les Ghanéens se réveillent. Notre potentiel est sans limites, mais nous devons changer notre façon de penser et d'agir.