Le Fonds monétaire international (FMI) a lancé un avertissement sévère : la dette publique mondiale devrait dépasser les 100 000 milliards de dollars d’ici la fin 2024, atteignant ainsi 93 % du PIB mondial.
Il s’agit d’une augmentation significative par rapport aux niveaux de 2019, où la dette publique était inférieure d’environ 10 points de pourcentage, avant la pandémie.
Selon le dernier rapport Fiscal Monitor du FMI, même si les tendances de la dette publique peuvent varier selon les pays (deux tiers d’entre eux devraient se stabiliser ou diminuer), la trajectoire globale suggère que les niveaux d’endettement futurs pourraient dépasser les projections actuelles.
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– Abdiwahab (@Arabianic) 28 septembre 2024
Le rapport indique que d’ici 2030, la dette publique pourrait approcher 100 % du PIB mondial.
Les pressions budgétaires croissantes découlent de divers facteurs, notamment des demandes accrues de dépenses
vieillissement de la population
soins de santé
adaptation au changement climatique et
défense et sécurité énergétique en raison des tensions géopolitiques
Ces pressions sont aggravées par des prévisions d’endettement trop optimistes et par un montant notable de dettes « inexpliquées », suscitant des inquiétudes quant à la viabilité des finances publiques.
Historiquement, les projections de dette ont souvent sous-estimé la réalité, les ratios dette/PIB dépassant fréquemment les prévisions jusqu’à 10 points de pourcentage sur cinq ans.
Selon le FMI :
« L’ampleur de la dette non identifiée est une autre raison pour laquelle la dette publique finit par être nettement plus élevée que prévu. Une analyse portant sur plus de 30 pays révèle que 40 % de la dette non identifiée provient de passifs éventuels et de risques budgétaires auxquels les gouvernements sont confrontés, la plupart étant liés aux pertes des entreprises publiques.
Historiquement, la dette non identifiée a été importante, allant de 1 à 1,5 % du PIB en moyenne, et elle augmente fortement en période de stress financier.
L’introduction par le FMI du concept de « dette à risque » souligne encore davantage les risques potentiels, suggérant que les conditions macroéconomiques pourraient pousser les niveaux d’endettement mondiaux à 115 % du PIB d’ici trois ans, sous l’effet de :
croissance plus lente
des conditions financières plus strictes et
incertitudes politiques
À l’approche de cette étape critique, les implications de l’augmentation de la dette mondiale seront cruciales pour les décideurs politiques et les économies du monde entier.
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