Le South African Revenue Service (SARS) a annoncé que les contribuables doivent déclarer leurs actifs cryptographiques via son programme de divulgation volontaire (VDP). Cet appel à la transparence intervient alors que les monnaies numériques comme le Bitcoin et le XRP de Ripple continuent de gagner en popularité auprès des Sud-Africains.
Communiqué de presse : Le SRAS met en garde contre la conformité des actifs cryptographiques
Le SARS a noté la croissance phénoménale de l'utilisation de diverses monnaies numériques par de nombreux Sud-Africains. Parmi celles-ci, la prévalence des crypto-actifs est particulièrement importante... https://t.co/EXlWYlYrVA pic.twitter.com/fDbggUzSA1
– SA Revenue Service (@sarstax) 9 octobre 2024
Compte tenu de l’essor de l’utilisation des crypto-monnaies, la décision du SARS n’est pas inattendue. Beaucoup s’attendaient à ces règles fiscales après que la Financial Sector Conduct Authority (FSCA) a reconnu les crypto-monnaies comme un instrument financier.
L'Afrique du Sud connaît une croissance rapide des transactions en cryptomonnaies, similaire à celle observée dans d'autres pays. Un sondage réalisé par les médias suggère que 40 % de la population a utilisé Ripple ou d'autres cryptomonnaies pour effectuer des paiements en ligne. Selon les données du SARS, environ 5,8 millions de Sud-Africains possèdent des cryptomonnaies et sont impliqués dans un nombre important de transactions en Bitcoin.
Malgré l'acceptation croissante des cryptomonnaies, le SARS met en garde contre des risques tels que l'évasion fiscale. Certains contribuables ne divulgueraient pas leurs avoirs en cryptomonnaies sur leurs formulaires fiscaux. Pour remédier à ce problème, le SARS met l'accent sur la nécessité de transparence par le biais de son programme de divulgation volontaire, qui encourage les citoyens à déclarer tous leurs actifs, y compris les devises numériques. Dans une déclaration officielle du 9 octobre, le SARS a exhorté les traders et les détenteurs de cryptomonnaies à faire preuve de transparence.
Pour poursuivre cet effort, le SARS s’est associé à des bourses de crypto-monnaies pour recueillir des informations sur les transactions. L’agence collabore également avec d’autres organisations, telles que la FSCA, pour recueillir des données auprès des fournisseurs de services de monnaie numérique. Les bourses locales et internationales coopèrent pour améliorer la transparence et la conformité.
Le SARS a promis de simplifier le processus de déclaration des crypto-actifs, afin de permettre aux contribuables de se conformer plus facilement. L'agence augmente le nombre de ses équipes d'audit et utilise l'apprentissage automatique et l'IA pour améliorer la conformité. Le commissaire du SARS, Edward Kieswetter, a appelé les citoyens à coopérer avec les nouvelles règles.
Cependant, le SARS a prévenu que le non-respect de la réglementation aurait des conséquences. Kieswetter a souligné que l'agence poursuivrait ceux qui ignorent délibérément la nouvelle réglementation fiscale. La transparence dans la déclaration des actifs cryptographiques est également encouragée par la FSCA, qui s'est efforcée de cibler les particuliers et les entreprises qui ne divulguent pas leurs transactions en cryptomonnaies.