European Central Bank Proposes Unified Digital Ledger

Binance News · 2024-10-07T21:23:57.000Z

According to Cointelegraph, a European Central Bank (ECB) official has proposed the creation of a 'European ledger,' a unified blockchain platform for digital assets and money across the continent. This initiative aims to enhance efficiency and synergy within European digital markets. ECB executive board member Piero Cipollone highlighted the fragmentation and unharmonized legislation in Europe’s traditional capital markets, suggesting that a digital capital markets union could address these issues. Cipollone noted that over 60% of banks in the European Union are exploring or experimenting with distributed ledger technology (DLT), with another 22% already utilizing it. However, he emphasized that while DLT offers opportunities for financial integration, it does not guarantee it. He pointed out that non-interoperable technological ecosystems shaped by different national regulatory regimes have created isolated pools of asset liquidity, further entrenching fragmentation. Currently, DLT is primarily used for issuing assets, but extending its use to negotiation, settlement, and custody on a single platform could reduce costs and enable round-the-clock operations. Cipollone stated that investors would benefit from the broader use of DLT, but central banks also have a vested interest in ensuring that central bank money remains a cornerstone of stability in a token-based capital market. The concept of a unified ledger, where cash and assets coexist on the same platform, has garnered support from the Bank for International Settlements and various central banks. Institutions like SWIFT and JPMorgan have also shown interest. However, Cipollone cautioned that while a European ledger could promote financial stability and integration, it might also stifle innovation, particularly for specific use cases. He suggested that traditional finance might benefit more from the flexibility offered by competing DLT platforms. As these discussions continue, the ECB is exploring ways to settle DLT transactions with central bank money, despite concerns that relying on existing interoperability solutions in the long term could perpetuate inefficiencies.

Selon Cointelegraph, un responsable de la Banque centrale européenne (BCE) a proposé la création d’un « registre européen », une plateforme blockchain unifiée pour les actifs numériques et l’argent à travers le continent. Cette initiative vise à améliorer l’efficacité et la synergie au sein des marchés numériques européens. Piero Cipollone, membre du conseil exécutif de la BCE, a souligné la fragmentation et la législation non harmonisée des marchés de capitaux traditionnels européens, suggérant qu’une union des marchés de capitaux numériques pourrait résoudre ces problèmes.
Cipollone a noté que plus de 60 % des banques de l’Union européenne explorent ou expérimentent la technologie du registre distribué (DLT), et que 22 % l’utilisent déjà. Il a toutefois souligné que si la DLT offre des possibilités d’intégration financière, elle ne la garantit pas. Il a souligné que les écosystèmes technologiques non interopérables façonnés par différents régimes réglementaires nationaux ont créé des pools isolés de liquidités d’actifs, renforçant encore davantage la fragmentation.
Actuellement, la DLT est principalement utilisée pour l’émission d’actifs, mais étendre son utilisation à la négociation, au règlement et à la conservation sur une seule plateforme pourrait réduire les coûts et permettre des opérations 24 heures sur 24. Cipollone a déclaré que les investisseurs bénéficieraient d’une utilisation plus large de la DLT, mais les banques centrales ont également tout intérêt à garantir que la monnaie de la banque centrale reste la pierre angulaire de la stabilité d’un marché de capitaux basé sur des jetons.
Le concept d’un registre unifié, où les espèces et les actifs cohabitent sur la même plateforme, a recueilli le soutien de la Banque des règlements internationaux et de plusieurs banques centrales. Des institutions comme SWIFT et JPMorgan ont également manifesté leur intérêt. Cependant, Cipollone a averti que si un registre européen pouvait favoriser la stabilité et l’intégration financières, il pourrait également freiner l’innovation, en particulier pour des cas d’utilisation spécifiques. Il a suggéré que la finance traditionnelle pourrait bénéficier davantage de la flexibilité offerte par les plateformes DLT concurrentes.
Alors que ces discussions se poursuivent, la BCE étudie les moyens de régler les transactions DLT avec la monnaie de la banque centrale, malgré les inquiétudes selon lesquelles le recours aux solutions d’interopérabilité existantes à long terme pourrait perpétuer les inefficacités.

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