La police sud-coréenne lance une enquête sur Telegram pour des crimes sexuels en ligne
La police sud-coréenne a lancé une enquête sur la plateforme de messagerie Telegram pour des crimes sexuels en ligne de type deepfake, a rapporté l'agence de presse Yonhap le 2 septembre, citant un haut responsable de la police.
L'enquête examinera si elle a encouragé la distribution de contenus deepfake sexuellement explicites, a déclaré Yonhap, citant le chef du Bureau national d'enquête.
Un responsable du bureau d'enquête sur la cybercriminalité de l'Agence nationale de police a refusé de confirmer le rapport lorsqu'il a été contacté par téléphone.
Les autorités sud-coréennes ont appelé Telegram et d'autres plateformes de médias sociaux à coopérer dans la lutte contre les contenus deepfake sexuellement explicites.
Ces mesures font suite à des rapports de plusieurs médias nationaux selon lesquels des images et des vidéos deepfake sexuellement explicites de femmes sud-coréennes étaient souvent trouvées dans les salles de discussion Telegram.
Telegram n'a pas pu être immédiatement contacté pour commenter, mais la société a déclaré la semaine dernière qu'elle modérait activement les contenus préjudiciables sur sa plateforme, y compris la pornographie illégale.
"Les modérateurs utilisent une combinaison de surveillance proactive des parties publiques de la plateforme, d'outils d'IA sophistiqués et de rapports d'utilisateurs afin de supprimer des millions de contenus préjudiciables chaque jour", a-t-il déclaré dans un communiqué.
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