[Un article scientifique estime que l'exploitation minière de Bitcoin peut réduire les émissions de méthane]
Un article scientifique publié dans l'édition du 29 août du Journal of Cleaner Production montre comment l'exploitation minière de Bitcoin peut réduire les émissions de méthane grâce à un système de transformation des gaz de décharge en électricité (LFGTE). Le système capte et convertit le méthane provenant des décharges en énergie utilisable, réduisant ainsi l’impact des gaz à effet de serre sur l’atmosphère.
Le document souligne que l’exploitation minière de Bitcoin offre une structure d’incitation adaptée aux projets à long terme à forte intensité de capital, ce qui est difficile à réaliser pour d’autres entreprises privées. Les chercheurs ont déclaré : « Les incitations économiques du Bitcoin, applicables aux mineurs partout dans le monde, pourraient devenir une solution innovante pour encourager la réduction des émissions de méthane sans avoir besoin d'incitations gouvernementales. Il s'agit d'une solution de déploiement rapide qui peut étendre les fonctionnalités.
De plus, cette structure d'incitation s'applique également à la récupération de l'énergie sous-utilisée provenant des « puits de pétrole abandonnés, des puits de gaz naturel, des usines de traitement des eaux usées, des fermes et des opérations de transformation agricole ».
En 2023, Marathon Digital (maintenant MARA) s'est associé à Nodal Power pour utiliser le méthane de l'Utah pour l'exploitation minière de Bitcoin. Le projet vise à diversifier les opérations, à réduire les coûts énergétiques et à améliorer l’environnement en utilisant les caractéristiques du minage de Bitcoin. En mai 2024, MARA a même collaboré avec le gouvernement kenyan pour développer des infrastructures d’énergies renouvelables.
Ce document de recherche n’est pas la première fois que les mineurs de Bitcoin réduisent leurs émissions en réutilisant l’énergie sous-utilisée. En 2023, une étude du Risk Management Institute a montré que l’exploitation minière de Bitcoin pourrait réduire les émissions mondiales d’environ 8 % d’ici 2030.
