27 août 2024 – La plateforme de messagerie populaire Telegram fait l’objet d’une surveillance accrue en Inde. Le gouvernement central enquêterait sur son rôle dans la facilitation d’activités illégales. Cette enquête intervient dans un contexte de craintes croissantes selon lesquelles Telegram est utilisé comme refuge par des cybercriminels et des extrémistes.
Telegram est devenu tristement célèbre en Inde pour son association avec diverses activités illégales, ce qui lui a valu le surnom de « dark web light ». La plateforme serait utilisée pour toutes sortes de choses, des escroqueries à la distribution de pornographie infantile en passant par la propagande terroriste. Ses fonctionnalités, telles que la possibilité de rester anonyme et d'utiliser des « chats secrets », l'ont rendue particulièrement attrayante pour ceux qui cherchent à échapper aux forces de l'ordre (Hindustan Times, India Today).
Le gouvernement indien enquête actuellement sur ces allégations et des discussions sont en cours sur une éventuelle interdiction de la plateforme si elle est reconnue coupable de ces activités. La surveillance de Telegram s'est intensifiée après l'arrestation de son PDG, Pavel Durov, par les autorités françaises, qui ont accusé la plateforme de faciliter le trafic de drogue et d'autres crimes graves (India Today).
En réponse à ces allégations, Telegram a défendu ses activités, affirmant qu'elle se conformait aux lois telles que la loi sur les services numériques de l'Union européenne et qu'elle améliorait continuellement ses pratiques de modération. L'entreprise insiste sur le fait qu'elle ne devrait pas être tenue responsable de l'utilisation abusive de sa plateforme par certains utilisateurs. Telegram a également souligné que son PDG, Pavel Durov, n'avait rien à cacher, soulignant ses fréquents voyages en Europe comme preuve de transparence (Update Odisha).
Alors que l’enquête se poursuit, l’avenir de Telegram en Inde est en jeu. L’issue de cette enquête déterminera probablement si l’application sera interdite dans le pays, perturbant potentiellement les communications de millions d’utilisateurs.