Selon Bloomberg, les actions asiatiques étaient sur le point de progresser vendredi, après des signes de résilience sur le marché du travail américain, qui ont soutenu les actions américaines. La hausse a été alimentée par les données sur les demandes d'allocations chômage aux États-Unis, qui montrent que moins de personnes ont demandé des allocations chômage que prévu, ce qui apaise les inquiétudes concernant un ralentissement économique.

Les bons du Trésor ont chuté jeudi, la vente étant principalement dirigée par les échéances les plus courtes. Les obligations ont maintenu leurs pertes après une vente de 25 milliards de dollars de dette publique à 30 ans. Les traders de swaps ont encore réduit leurs paris sur des baisses de taux agressives de la part de la Réserve fédérale. La réévaluation mondiale a été si forte qu'à un moment donné, les swaps de taux d'intérêt impliquaient une probabilité de 60 % d'une baisse d'urgence des taux par la Fed la semaine prochaine, bien avant sa prochaine réunion prévue en septembre. Les prix actuels suggèrent environ 40 points de base de baisses pour septembre.

Pendant ce temps, les producteurs d’acier et d’aluminium du Canada exhortaient le premier ministre Justin Trudeau à agir. En Asie, l’inflation et les prix à la production en Chine sont attendus, tandis que les données sur la masse monétaire et les nouveaux prêts pourraient être publiées dès vendredi. Les marchés sont fermés à Singapour.

Tous les grands groupes du S&P 500 ont progressé, tandis que le Russell 2000 des petites entreprises a gagné 2,4 %. Malgré le rallye, les professionnels de Wall Street restent prudents quant à savoir si la chute des actions mondiales de lundi a marqué le pire de la correction ou si elle est encore à venir. Les actions américaines restent exposées à des baisses plus sévères si la croissance continue de décélérer et si la Fed ne montre pas l'urgence d'assouplir sa politique monétaire. Les actions ne sont plus une transaction à sens unique, mais de plus en plus un débat à deux volets sur les risques de baisse de la croissance, le calendrier de la Fed, le positionnement surchargé, la valorisation élevée et les incertitudes croissantes liées aux élections et à la géopolitique.