**La stratégie de pilule empoisonnée de Bitfarms stoppée par un tribunal canadien**

Récemment, le Tribunal des marchés financiers de l'Ontario a mis fin à la stratégie de la pilule empoisonnée de Bitfarms, visant à bloquer une offre publique d'achat de 950 millions de dollars de son rival Riot Platforms. Cette décision, avec effet immédiat, empêche Bitfarms d'émettre de nouvelles actions pour diluer la propriété potentielle de Riot.

Riot Platforms, qui milite en faveur de ce rachat depuis juin, a salué cette décision comme une victoire pour les actionnaires de Bitfarms. Le PDG de Riot, Jason Les, a critiqué la gouvernance d'entreprise de Bitfarms et a appelé à l'élection des candidats au poste d'administrateur lors de la prochaine assemblée des actionnaires le 29 octobre.

Bitfarms a cependant défendu sa stratégie, le directeur principal Brian Howlett déclarant qu'elle visait à protéger les intérêts des actionnaires contre la tentative d'acquisition « opportuniste » de Riot. Malgré la décision du tribunal, Bitfarms envisage d'adopter un nouveau régime de droits pour protéger ses actionnaires.

Bitfarms exploite 12 installations minières de Bitcoin au Canada, aux États-Unis, au Paraguay et en Argentine. La société est actuellement dirigée par le président-directeur général par intérim Nicolas Bonta, suite au départ de l'ancien PDG Geoffrey Morphy. Les de Riot a exhorté le conseil d'administration à révoquer Bonta, invoquant de mauvaises pratiques de gouvernance.