Joe Biden a déclaré que rien ne l’inciterait à reconsidérer sa décision de rester présent à l’élection présidentielle de 2024 à moins que les résultats des sondages ne montrent « qu’il n’y a aucun moyen de gagner », dans ce qui est un discours vraiment bizarre même pour lui.

Lors d’une conférence de presse, Biden a répondu à la question d’un journaliste, qui lui demandait s’il reconsidérerait sa décision de rester dans la course si son équipe de campagne fournissait des données montrant que Kamala Harris ferait mieux contre Donald Trump.

La remarque de Biden intervient au milieu d’appels croissants de ses compatriotes démocrates l’exhortant à quitter la course après avoir raté son débat avec Trump le mois dernier. On a également demandé à Biden s’il libérerait ses délégués à la Convention nationale démocrate pour qu’ils « votent selon leur conscience ». 

Cela pourrait donner lieu à la première lutte pour l’investiture présidentielle sérieusement contestée à la convention démocrate depuis plus de cinq décennies. Le président répondit à voix basse :

« Évidemment, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Mais je reçois un soutien massif. Un soutien écrasant. J’ai gagné… J’oublie combien de voix j’ai gagnées à la primaire, c’est écrasant.

Il a ajouté : « Alors demain, si tout d’un coup je me présente à la convention et que tout le monde dit que nous voulons quelqu’un d’autre ? C’est le processus démocratique. Il a conclu par un : « Cela n’arrivera pas. »

Dans le même discours étrange, Biden a qualifié Harris de « vice-président Trump » et a déclaré qu’il l’avait choisi parce qu’il était « qualifié pour être président ».

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Plus tôt lors du sommet de l’OTAN, il avait bâclé une présentation du président ukrainien Volodymyr Zelensky en l’appelant « président Poutine », ce qui est aussi drôle qu’inquiétant.

Peu de temps après la conférence de presse, le représentant Jim Himes, le plus haut démocrate de la commission du renseignement de la Chambre, a de nouveau appelé Biden à se retirer de la course. 

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Himes a salué le leadership et le service public remarquables de Biden, mais a suggéré qu’il se retire pour le plus grand bien du parti et du pays. Dans ses mots :

« Les élections de 2024 définiront l’avenir de la démocratie américaine, et nous devons présenter le candidat le plus fort possible pour faire face à la menace posée par l’autoritarisme MAGA promis par Trump. Je ne crois plus que ce soit Joe Biden.

Le représentant Scott Peters partage la même préoccupation. Il a souligné les enjeux élevés de l’élection et s’est dit préoccupé par le fait que la trajectoire actuelle soit perdante. « Les enjeux sont élevés et nous sommes sur la voie d’une défaite », a déclaré Peters.