Les données non agricoles auxquelles tout le monde prête une attention particulière cette semaine sont :

Le taux de chômage de 4,1% était conforme aux attentes personnelles lundi, légèrement supérieur à celui du mois dernier ;

Les nouveaux emplois non agricoles ont été de 206 000, ce qui semble être supérieur aux attentes consensuelles de l'agence. Cependant, les 27 nouveaux emplois non agricoles en mai ont été révisés à la baisse à 218 000, ce qui signifie que les nouveaux emplois non agricoles ne sont pas si forts ;

Le salaire horaire était de 3,9% sur un an, inférieur à la valeur précédente et conforme aux attentes du consensus, et le taux mensuel était également inférieur à la valeur précédente.

Que pensez-vous de ces données ?

1. Du point de vue de la Réserve fédérale, la nouvelle masse salariale non agricole n'est pas si forte et le taux de chômage augmente. Surtout si le taux de chômage continue d'augmenter, il y aura des raisons suffisantes pour réduire les taux d'intérêt.

Dans le même temps, le ralentissement de la croissance des salaires horaires contribuera également à un affaiblissement de l’inflation dans le secteur des services. Les attentes en matière de baisse des taux d’intérêt auraient dû être augmentées.

2. Mais d'un autre côté, il convient également de prêter attention au fait que l'indice PMI non manufacturier publié mercredi soir est tombé en dessous de la ligne d'expansion et de récession de 50, ce qui est nettement inférieur aux prévisions. Combinées au taux de chômage de 4,1 %, les attentes imminentes d’une récession vont également augmenter.

3. Si l’on ajoute à cela la légère hausse inattendue du taux d’intérêt garanti au jour le jour entre les banques américaines le 30 juin, on constate des signes d’un léger resserrement de la liquidité interbancaire. Cela pourrait également être lié à la légère baisse récente des réserves des banques commerciales américaines.

Dans l'ensemble, les données non agricoles de ce soir sont un signe d'amélioration marginale.Les données de l'IPC de la semaine prochaine sont encore plus critiques, mais nous ne pouvons pas être immédiatement optimistes. Le jeu des deux attentes de baisse des taux d'intérêt et de récession rendra le marché plus complexe. Et pour que le marché des changes chute d’une telle manière, il faudra suffisamment de temps pour retrouver son élan.